Sahara marocain. L’Algérie démasquée à nouveau par l’ONU [Par Mehdi Hijaouy]
Après la réunion semestrielle du 13 octobre 2021 consacrée au Sahara marocain et la célébration de la Journée internationale pour la résolution des conflits le 18 du même mois, la majorité écrasante des pays membres de l’ONU considèrent que la question du Sahara ne renferme, dans aucune mesure, un quelconque élément conflictuel : il s’agit d’une terre marocaine, dans le présent, le passé et le futur.
L’empire chérifien s’étendait du Rif sur la Méditerranée aux confins de la Mauritanie au Sud. D’ailleurs, dans le temps et pas si loin que ça, les tribus du Sud s’auto-géraient, tout en étant soumises à un lien d’allégeance aux Sultans Alaouites, leur conférant une protection sécuritaire inégalée et les alliant fermement via la religion, depuis l’institution en 1664 de la dynastie alaouite, avec une continuité de ces liens jusqu’à l’illustre règne de S.M. le Roi VI Mohammed VI.
D’ailleurs, la Cour internationale de justice reconnaissait ce lien d’allégeance, à travers son Avis consultatif émis le 16 octobre 1975. Aujourd’hui et suite à la récente nomination de Staffan de Mistura, Ancien Sous-secrétaire d’Etat aux Affaires étrangères de l’Italie, comme nouvel émissaire pour le faux conflit du Sahara, le règlement de cette affaire devient une priorité pour le Conseil de sécurité de l’ONU.
Après la réunion semestrielle du 13 octobre 2021 consacrée au Sahara marocain et la célébration de la Journée internationale pour la résolution des conflits le 18 du même mois, la majorité écrasante des pays membres de l’ONU considèrent que la question du Sahara ne renferme, dans aucune mesure, un quelconque élément conflictuel : il s’agit d’une terre marocaine, dans le présent, le passé et le futur. Ainsi, les déclarations des représentants de la Jordanie, du Qatar et de l’Arabie Saoudite étaient claires et sans équivoque, ce qui a poussé, une fois de plus, l’Algérie à proférer, comme à son accoutumée, sans raison valable, des propos offensifs et outrageux à l’égard de ces pays.
In fine, l’ONU, entièrement consciente de la véracité de la situation au Sahara marocain et du micro jeu Polisario-algérien, devrait, imminemment, adopter, une Résolution pour une sortie définitive de cette crise (parfaite comédie) qui tente, dans un total échec, de remettre en cause la marocanité du Sahara, ce qui permettrait de contribuer, davantage, à la paix, à la stabilité et à la sécurité de l’Afrique.
En vue d’instaurer la paix internationale, l’ONU repose sur deux grands principes, à savoir « l’interdiction de recourir à la menace et à l’emploi de la force » et « le règlement pacifique des différends ». Ces deux processus, intrinsèquement liés, font partie des règles de base du droit international public que les Etats sont censés respecter. Pour cerner le principe de règlement pacifique des différends et essentiellement ses diverses formes, il suffit juste de lire l’article 33 de la Charte de l’ONU. A cet égard, la négociation diplomatique, les Bons Offices, la Médiation, l’Enquête internationale et la Conciliation représentent les différentes figures auxquelles un Etat pourrait recourir.
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Pourtant, si l’on se penche sur la question du Sahara :
– Primo, il ne subsiste aucun réel conflit car son existence reste tributaire d’un litige opposant au moins deux Etats, ce qui ne l’est, en aucune mesure.
– Secondo et au cas où un prétendu contentieux existait réellement, celui-ci n’opposerait – même si c’est extrêmement tiré par les cheveux – que le Maroc à l’Algérie. Pourtant ce voisin, en tant que parfait avocat du diable, a appelé le Conseil de sécurité de l’ONU de craindre une guerre entre le Maroc et le pseudo-RASD.
Comme disait le célèbre journaliste et romancier français Louis Aragon, « il faut ici inventer, créer, c’est-à-dire mentir. L’art du roman est de savoir mentir ».
Cela s’applique à la junte militaire algérienne au pouvoir qui invente, crée et ment à elle-même, à son peuple et à la communauté internationale, se projetant dans une manigance qui a fini par être reconnue de tous : par la pauvre population algérienne, par l’ONU et son Secrétaire général, par l’émissaire désigné pour mettre fin à ce roman, par la quasi-majorité des membres de l’ONU et même par le commun des mortels. Actuellement, il y a une unanimité sans faille des pays arabes les plus influents et des grandes puissances qui reconnaissent, indéniablement, la marocanité du Sahara, tout en dévoilant ce vilain jeu algérien.
Le Polisario, une simple branche d’Al-Qaida au Maghreb islamique
Le mois dernier (septembre 2021), le porte-parole du Département d’Etat américain, Ned Price, a souligné dans un communiqué que les USA se félicitent de la tuerie par les troupes françaises d’Adnan Abou Walid Al-Sahraoui, membre du Polisario et de la mouvance jihadiste Al-Qaïda au Maghreb Islamique (AQMI).
Aussi et au mois d’août 2019, le quotidien américain « The Wall Street Journal » avait clairement annoncé, dans l’un de ses numéros, que le Polisario est un groupe marxiste lié au terrorisme régional en Afrique. Ce n’est plus étonnant de dire que la RASD n’est, finalement, qu’un démembrement d’AQMI et de ses alliés, tels «Al Hisba», «Al Sahab», «Al Ikhlas», «Chomouck Al Islam» et «Al Fallouja». Il en est aussi des liens tissés avec Hezbollah qui lui fournit des armes et forme ses membres, comme a contesté Mme TOURIA HMYENE, de l’Association for the freedom of women sequestered in the Tindouf camps.
Combien même de diplomates, de professeurs, de chercheurs, de représentants d’associations pour la défense des Droits humains, de journalistes d’investigation, toutes nationalités confondues, crient haut et fort, y compris au sein des enceintes de l’ONU, pour dire que les camps de Tindouf sont des centres de formation pour terroristes, une « plaque « tournante » de la criminalité organisée, des milieux de maltraitance et d’abus des Droits de la personne, particulièrement des femmes.
Les terroristes du Polisario, confectionnés par l’Algérie, essaient de profiter de la situation au Sahel, pour semer la zizanie, mais heureusement qu’ils ont été prématurément démasqués, grâce aux puissants Renseignements du robuste bloc Américain, y compris ceux du Royaume du Maroc.
La marocanité du Sahara est une question d’existence
Ouverture d’un nombre conséquent de consulats généraux à Dakhla et Laâyoune, Remarquable investissement dans les provinces du Sud pour le développement du pays dans sa totalité, Lancement du mégaprojet Port Dakhla Atlantique, visant, notamment, à rapprocher encore plus l’Afrique subsaharienne pour une prospérité de toute la région et devenir ainsi le principal portail de ce continent.
Et parallèlement à ça, un groupuscule terroriste, dénommé Polisario, prétend se constituer en Etat, encadré par une Algérie immergée dans une profonde crise politique, économique et sociale. Chose que contestent pratiquement tous les pays, dans les quatre coins du monde, comme était écrit, à titre d’exemple, dans le site de la Fédération des journalistes du Pérou, que « le conflit fictif au Sahara est un obstacle à la paix en Afrique ». Aussi, est-il important de souligner que le Sahara, partie intégrante du Royaume, dont Sa Majesté le Roi Mohammed VI que Dieu l’Assiste, Souverain intelligent, stratège et leader africain lui accorde une attention toute particulière.
Ainsi, le Discours prononcé par l’Auguste Monarque, à l’occasion du 39ème anniversaire de la Marche Verte, résume le tout, dont ci-après quelques extraits : « Le Sahara est une question d’existence et non une question de frontières …. Le Maroc restera dans son Sahara, et le Sahara demeurera dans son Maroc jusqu’à la fin des temps … Il se leurre celui qui croit que la gestion de l’affaire du Sahara se fera au moyen de rapports techniques orientés ou de recommandations ambiguës s’appuyant sur la tentative de concilier les revendications de toutes les parties.
Il se méprend aussi celui qui tente une comparaison entre le Sahara d’une part, et le Timor oriental ou certains litiges territoriaux en Europe de l’Est, d’autre part. Car chaque affaire a ses spécificités. Le lien entre la population du Sahara et le Maroc ne date pas d’hier, mais il plonge ses racines dans l’Histoire la plus lointaine ».
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Sensibilisation de l’ONU quant à la mauvaise foi du voisin
Aujourd’hui, un sérieux appel est lancé aux instances onusiennes pour être sensibilisées quant aux manœuvres de mauvaise foi et préméditées, opérées par ce voisin déséquilibré pour retarder le processus de règlement définitif de ce faux litige, en commençant par la rupture unilatérale et injustifiée des relations diplomatiques, accentuée par de multiples actes d’humilités, dont, notamment :
– la fermeture de l’espace aérien algérien aux avions civiles et militaires, ainsi qu’aux appareils immatriculés au Maroc.
– la non-reconduction du contrat du gazoduc Maghreb-Europe qui lie l’Algérie à l’Espagne, via le Maroc.
– les incursions de l’ANP du côté de Figuig en mars 2021 puis dans la localité d’Oued-Zelmou (Bouarfa).
A vrai dire, cette coupure, comme a si bien analysé le chercheur et spécialiste du Maghreb, Luis Martinez, dans un article paru dans le journal Le Monde du 4 septembre 2021, dissimule une peur des autorités algériennes qui perçoivent le Maroc non pas comme un simple concurrent mais plutôt comme un potentiel ennemi, « aspirant à déstabiliser son régime déjà affaibli par une économie mise à mal par la chute du prix du baril de pétrole en 2014, par une situation politique dans l’impasse depuis l’émergence du Hirak », largement soutenue par le pouvoir marocain ou encore par la normalisation des relations maroco-israéliennes.
Malgré cela, le Maroc est un Grand pays, sage, sûr de lui et de sa puissance, ne se rabaissant nullement aux mesquineries et avilissements, qui tend, malgré tout, sa main à une Algérie faible, plongée dans un désastre démesuré. L’ONU est donc consciente, plus que jamais, de la véracité de la situation au Sahara, en premier lieu via son Secrétaire général, Monsieur Antonio Guterres qui reconnait que le Maroc, sans le dire mais en l’insinuant, à travers ses différents discours, est un pays qui a tout le mérite de prendre en charge son Sahara, en tant que bon père de famille.
Ainsi et malgré des agressions par déclarations interposées et la multiplication des hostilités, accusant violemment le Maroc d’être « allé trop loin, dans les conspirations et les campagnes de propagande subversives visant à réduire le rôle de l’Algérie dans la région », le Royaume restera fidèle à lui-même, infléchi dans sa position, reconnue à l’international, de sagesse et de maturité, tout en veillant à remplir, honorablement, son rôle de générateur de paix dans le continent.
Par Mehdi Hijaouy, expert en Securité, Sûreté, Renseignement et Intelligences économique et stratégique. Fondateur du Washington Strategic Intelligence Center, Mehdi Hijaouy est titulaire d’un Executive MBA en « Stratégie d’Influence, Négociation et Guerre Psychologique » – École de Guerre Économique (EGE), Paris et d’un Executive MBA en « Management des Risques, Sûreté Internationale et Cybersécurité » – EGE, Paris.