Sahara : une « solution pacifique » est « possible »
« Une solution pacifique » au conflit du Sahara est « possible », a estimé jeudi l’envoyé spécial de l’ONU, à l’issue d’une table ronde de deux jours entre les parties à Genève, les premières discussions depuis 2012.
Chargé du dossier depuis 2017, l’ex-président allemand Hörst Kohler a également annoncé qu’il entendait organiser une nouvelle réunion sur le même format au premier trimestre 2019.
Six ans après l’échec des négociations directes, le Maroc et le Front du Polisario, qui se sont fait la guerre jusqu’au cessez-le-feu de 1991, ont participé aux discussions à Genève en présence de représentants de l’Algérie et de la Mauritanie.
« D’après nos discussions, il est clair pour moi que personne ne gagne à maintenir le statu quo », a ajouté Hörst Kohler.
Présentée par l’ONU comme un « premier pas vers un processus renouvelé de négociations en vue de parvenir à une solution juste, durable et mutuellement acceptable qui permette l’autodétermination du peuple du Sahara », la réunion à Genève s’est tenue dans « une atmosphère d’engagement sérieux et de respect mutuel », a relevé l’envoyé de l’ONU.
Un autre round de négociations est prévu dans les premiers mois de l’année 2019.