Depuis le déclenchement de la crise du Covid-19, le marché du verre au Maroc connait de grands changements. En effet, la rareté de l’approvisionnement en verre plat sur le marché international a rebattu les cartes de la concurrence, notamment au niveau des façonniers qui ont beaucoup souffert de la concurrence des importateurs directs, voire même des exportateurs espagnols qui en ont profité pour inonder le marché marocain et s’accaparer des appels d’offres de grands projets immobiliers, y compris publics.

Aussi, après l’entrée en redressement judiciaire de Tolba Verre et l’arrêt d’activité de Glassry (une unité de taille mondiale qui avait entamé sa production au milieu de la décennie précédente après une inauguration royale), un acteur basé à Skhirat et qui fait partie du groupe Ettolba, c’est au tour d’un nouvel opérateur de se lancer dans l’arène.

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Il s’agit de Saiss Verre, un acteur régional qui s’apprête à lancer la construction d’une nouvelle unité de façonnage de verre. Doté d’une enveloppe de plusieurs dizaines de millions de dirhams, ce projet devra pouvoir satisfaire une partie de la demande en verre plat pour la région Fès-Meknès et générer une trentaine d’emplois dès le démarrage.

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Rappelons, que le marché du verre plat au Maroc représente une taille de plus d’un milliard de dirhams, mais avec un faible taux d’intégration sachant qu’il n’y a pas un seul fabricant de verre au Maroc. Il faut dire que la production de verre est une activité grandement énergivore et le coût de l’énergie demeure encore assez cher au Maroc, d’où le manque de compétitivité en amont de la chaîne.