Samsung Galaxy S7 Edge Un «porte avions» en mer de Chine
Samsung a refait la devanture et présente un «bijou» de technologies embarquées dans un appareil qui tient toutes ses promesses. PAR Noréddine El Abbassi
Lorsque l’on fait un «flagship» on le fait bien, et pour cette édition 2016 de sa gamme, Samsung réalise une «prouesse». Pour cette édition, nous revenons sur un appareil qui a déjà été présenté dans notre rubrique, mais un «unpack» d’un S7 Edge ça ne se refuse pas, même s’il a fallu le rendre après que toute la communauté technophile a contribué à sa critique.
L’appareil est fourni avec un câble de transfert de données (on remercie pour l’attention), un chargeur et une paire d’écouteurs. Jusque là, rien de bien nouveau si ce n’est le commutateur USB micro pour faciliter le transfert filaire. Last but not least, Samsung a fourni un casque de réalité virtuelle Occulus, présenté la semaine dernière.
L’appareil se présente comme légèrement agrandi, avec un écran légèrement incurvé, le retour de l’étanchéité qui a fait le succès historique de la marque, et un slot Micro SD qui va jusqu’à 200 Go.
Il faut le dire, si vous êtes un «instagram husband» ou «vime boyfriend», ceci est l’appareil pour vous. Pour mémoire, ce sont précisément ces caractéristiques qui ont poussé à la migration du iPhone au Galaxy.
En matière d’écran, il n’y a rien à redire. Avec une taille de 5,5 pixels par pouce, il reste étanche, même si l’on regrette les fonctionnalités inutilisables sous l’eau, mais cela rassure quand aux développements à venir. L’écran Amoled permet un contraste quasi infini, et la grande taille de l’écran permet un confort certain de jeu et de navigation et même (miracle) de lecture. Prouesse que seul le Edge S6+ ou le Note 4 permettait sans nécessiter des verres de lunettes triple focaux (humour).
Multi-usage et multimédia
L’interface de navigation reste très confortable. Rapide et sans bug, la courbure de l’écran permet l’accès à certaines fonctionnalités telles que le compte email et autres messages ou téléphones. Tout de même, avec un RAM de 4 Go, et un processeur «maison» Exynos 8 Octa 8890 à huit cœurs, c’est tout de même un «combo gagnant».
Visiblement, l’appareil a mis la fonction multimédia «sous stéroïdes», avec un lecteur performant et une gestion des sous-titres et affichages pour les vidéos. En matière de jeu, on apprécie le confort (il chauffe mais cela reste supportable). La prise casque reste sans problèmes (à la différence du S5 Neo) et à la hauteur de la concurrence.
En matière de photo, le S7 arrête net la course à la concurrence. Son prédécesseur comptait un appareil photo avant de 16 Megapixels, celui-ci affiche 12,2 mais, curieusement, pour un «rendu» de l’image meilleur. Les contrastes et contours sont plus marqués, et les photos meilleures en basse lumière. Les détails perdent en netteté, mais cette transformation fait de l’appareil une meilleure combinaison pour la «street photographie».
L’autonomie reste le point fort de l’appareil. Nous l’avons utilisé comme modem, Wifi, en visionnage 3D et appels en plus d’emails et jeux, et il a tenu plus de 8h avec une même charge.
Mais là encore, pour un appareil de cette gamme de prix, c’est bien un minimum. Dark Age of Camelot devra sérieusement penser à proposer une version mobile…