Taghazout Bay : constructions démolies à cause d’anomalies
Après la suspension, samedi, des travaux de construction et d’aménagement du projet de la station balnéaire Taghazout Bay, les constructions ont été détruites dans l’attente de l’évaluation des anomalies par une commission de haut niveau.
C’est un scénario déjà vu à Casablanca, lorsqu’en janvier 2016, le Roi Mohammed VI avait ordonné la destruction d’un bâtiment de la CGI dans le cadre du projet Casablanca Marina. Le projet de station balnéaire à Agadir a subi le même sort ce weekend. Suite aux nombreux dysfonctionnements au projet Taghazout Bay, le souverain a ordonné l’arrêt immédiat de tous les chantiers de construction et d’aménagement. Samedi matin, des unités de Gendarmerie Royale et des Forces Auxiliaires avaient débarqué aux différents chantiers pour signifier officiellement l’arrêt de tous travaux.
Un groupe d’entreprises en charge du projet touristique Taghazout Bay a entamé le processus de démolition des bâtiments et des travaux en violation de la loi, après être parvenu à l’ordre de démolition émis par le chef de la région, après avoir relevé un certain nombre de violations « graves » qui constituent une violation des contrôles de construction.
Les autorités locales ont donné aux contrevenants un délai de 48 heures pour rectifier les défauts et remettre la situation telle qu’elle était auparavant. Cet incident intervient après le dernier scandale royal sur le projet Taghazout Bay, au nord d’Agadir, où les autorités ont suspendu trois projets d’hôtels classés dans la phase de construction de la station touristique.
Les constructions démolies :
-Un local technique non autorisé d’une superficie de 100 mètres carrés environ ; des locaux non autorisés sur le toit du bâtiment réservé à l’accueil, sur une superficie d’environ 200 m2, dont le maitre d’ouvrage est la société suisse Pick Albatros Morocco for Tourism and investment.
-24 villas dont les numéros sont indiqués, pour dépassement des superficies autorisées au niveau des sous-sols, dont le maitre d’ouvrage est la société Sud Partners.
-4 villas de 160 m2 chacune qui ont été réalisées sans disposer des autorisations de construction ; extensions non autorisées réalisées au deuxième étage d’un bâtiment, dont le maitre d’ouvrage est la société Madaëf.