Conjoncture

Tourisme : les professionnels attendent impatiemment la réouverture des frontières

Si tout va bien, le contrat-pro-gramme du secteur du tourisme devrait être signé cette semaine. Cette feuille de route tant attendue devrait soutenir les professionnels du secteur à redémarrer la machine pour les 5 prochains mois.

Dans le détail, le contrat-programme comprend plusieurs parties, dont la continuité du soutien aux salaires de 2000 DH pour l’ensemble des acteurs du secteur sous condition du maintien de 80% des salariés. L’hôtelier ou le voyagiste pourrait lui compléter les salaires des employés selon une convention qu’il aura établi. A l’approche de la fin du mois de juillet, quelques professionnels, dont notamment les hôteliers, commencent à angoisser. Ils ne savent pas quoi répondre aux salariés qu’ils ont repris et qui attendent des avances sur salaire et des primes pour l’Aïd El Kebir, précise L’Economiste.

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Le contrat-programme prévoit aussi des exonérations des taxes, des mécanismes de financement des entreprises touristiques solvables avant la crise, l’accompagnement des entreprises en détresse… Avec le GPBM, les professionnels ont réussi à négocier plusieurs avantages qui figureront dans le contrat-programme, ainsi que des mesures fiscales exceptionnelles pour le secteur. En parallèle, les professionnels recommandent des actions pour la stimulation de la demande à travers la promotion et l’aérien. Car c’est bel et bien là le levier pour relancer la machine.

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Les dates pour la réouverture des frontières aux touristes ne sont pas connues pour l’heure même si les rumeurs laissent entendre une ouverture en août. « Quelles que soient les dates, il nous faudra mener un travail colossal après l’ouverture officielle du ciel, pour rediscuter avec les compagnies aériennes, les convaincre de reprogrammer le Maroc », analyse un hôtelier. « Nous évoluons dans un monde concurrentiel et les premiers venus sont les premiers servis. Nous sommes déjà très en retard par rapport à nos concurrents », ajoute l’expert. Pour lui, il n’y pas de solution miracle. Pour résoudre les problèmes de crise et de remplissage des unités hôtelières, il faut respecter l’équation une chambre = un siège aérien.

 
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