Tunis abrite le 2è sommet africain des startups
Le 2ème sommet africain des startups (Afric’Up) sera organisé, les 24 et 25 septembre courant à Tunis, sous le signe « Smart Cities et Open Innovation en Afrique, quelles opportunités pour les startups ? ».
Selon le PDG de TPM Group, Skander Haddar, organisateur de ce sommet, qui s’exprimait mardi à Tunis lors d’une conférence de presse, cette rencontre verra la participation d’environ 1200 personnes, dont près de 500 startups africaines, représentant une trentaine de pays, ainsi que de bailleurs de fonds et d’investisseurs africains, européens et américains.
L’Africa Startup Summit, dont l’objectif est d’impulser une culture d’innovation et de croissance partagée, comprendra des conférences et des workshops qui seront animés par plus de 150 speakers et investisseurs de renom, un espace d’exposition, ainsi qu’une multitude d’activités de compétition, dont des hackathons, le concours de la meilleure application mobile de commerce électronique et pour la première fois sur le continent, le Makeathon qui offre l’opportunité à 120 étudiants tunisiens, africains et allemands de créer des prototypes de nouvelles applications.
« Ce sommet traduit une alliance regroupant 27 pays africains, avec pour finalité de créer un marché africain unique de digital, dont la valeur est estimée, aujourd’hui, à environ 300 milliards de dollars », a précisé pour sa part Mohamed Dalla, ambassadeur d’Afric’Up.
L’objectif, selon lui, consiste à créer un marché africain dédié au digital, avec 4 piliers (infrastructure, digitalisation du gouvernement, renforcement de la formation des jeunes, et innovation), et où chaque pays africain se concentrera sur un volet bien précis.
Dans ce contexte, Tobias Seiberlich, chef des projets à l’Agence de la coopération allemande au développement (GIZ), a affirmé que le programme Make-IT in Africa, lancé en 2016 par la GIZ, entre des pays européens et 5 pays africains (Kenya, Nigeria, Tunisie, Ghana et Rwanda), s’est associé à cet événement.
L’objectif est d’aider le continent noir à tirer le meilleur parti de son potentiel énorme de création et d’innovation, ainsi que d’associer les startups africaines prometteuses avec les grands groupes internationaux.
Il a fait savoir que ce réseau repose sur quatre principaux axes, à savoir l’amélioration de l’accès des startups au financement, la garantie d’un meilleur accès aux marchés, le développement des compétences et la coordination avec le secteur privé.
La même source a rappelé que durant la période 2017-2018, le réseau a apporté son appui à 148 jeunes entrepreneurs numériques dans 20 pays africains, favorisant la création de près de 1500 emplois directs.