Le tunisien One Tech Holding accélère ses investissements au Maroc
Implanté au Maroc depuis deux ans, le tunisien One Tech Holding (OTH) cherche déjà à y consolider sa présence. En effet, ce groupe industriel coté à la bourse de Tunis et spécialisé dans l’industrie du câblage et de l’électronique, s’apprête à lever quelque 21 millions d’euros (près de 230 millions de DH) auprès de la Banque Européenne d’Investissement (BEI). L’objectif de ce nouveau concours est de financer l’augmentation des capacités des unités de production tunisiennes, mais aussi de l’usine implantée dans la zone franche de Tanger Automotive City (à proximité de l’usine de Renault) et qui opère dans l’injection plastique et l’assemblage de pièces destinées à l’industrie automobile.
Il faut dire que depuis son entrée en service en début 2016, l’usine marocaine portée par la filiale One Tech M&A Maroc a connu un développement exponentiel. Aussi, la maison mère tunisienne a, d’ores et déjà, validé un programme d’extension consistant à acquérir 20 nouvelles presses contre 4 actuellement, ce qui devrait hisser le coût global de l’investissement à plus de 10 millions d’euros (près de 110 millions de DH). A horizon 2019, One Tech M&A Maroc anticipe d’atteindre un chiffre d’affaires prévisionnel de 12 millions d’euros et porter son effectif d’une vingtaine de personnes à 170.
Rappelons que depuis son introduction en bourse en 2013, le groupe OTH a investi près de 50 millions d’euros (plus de 500 millions de DH) pour atteindre aujourd’hui une taille de plus de 200 millions d’euros (en chiffre d’affaires consolidé) principalement à l’export, avec un effectif dépassant 4.000 personnes. Outre le Maroc, ce groupe fondé et dirigé par Moncef Sellami dont la famille est actionnaire majoritaire, compte des filiales en Europe, aux États-Unis, au Mexique, au Brésil, au Kazakhstan, en Corée du Sud et en Chine.
Quant à la BEI, elle est déjà à son deuxième concours en 2017 destiné à financer des projets au Maroc, après l’apport approuvé en janvier de la même année de 70 millions d’euros (plus de 750 millions de DH) à l’Université Euro-méditerranéenne de Fès (UEMF).