Un taux de bancarisation de 64% en 2014
Le secteur bancaire, tirant bénéfice de la diversification de ses activités et d’une détente des conditions monétaires, est parvenu à dégager, dans l’ensemble, de bonnes performances, malgré l’effort accru de provisionnement consenti pour la couverture du risque de crédit, peut-on lire dans le rapport annuel fraichement publié sur la supervision bancaire relatif à l’exercice 2014. Il en ressort que le crédit a poursuivi sa décélération, avec toutefois une amélioration du financement du secteur non financier. Les prêts aux ménages, tirés par la croissance du crédit à l’habitat, ont augmenté de 6% et ceux destinés aux entreprises non financières se sont légèrement redressés à 1,4%. Les dépôts, quant à eux, ont augmenté de 6,6% grâce, en partie, à l’impact favorable de l’opération de la contribution libératoire décidée par le Gouvernement. Dans une conjoncture porteuse de risques, la qualité des actifs s’est toutefois dégradée de nouveau et le taux moyen des créances en souffrance a augmenté d’un point à 6,9%. Les banques ont par ailleurs pu dégager globalement, sur base sociale, un résultat net bénéficiaire en progression de 1%, tiré par les activités de marché. Sur base consolidée, les principaux groupes bancaires, bénéficiant d’une contribution favorable des activités non bancaires et de la bonne tenue des résultats à l’international, ont réalisé globalement un résultat net-part du groupe en hausse de 9,7%. Enfin, le taux de bancarisation, mesurant le nombre de comptes ouverts sur les livres des banques rapporté à la population totale, s’est accru de près de 4 points à 64%.