Une attitude exemplaire
Baddou Zaki qui était en lice pour remplacer Gerets et qui est l’unique entraîneur national à avoir atteint une finale de la CAN, en 2004 à Tunis n’a pas crié avec les loups. Contrairement aux autres entraîneurs, qui ont tous fustigé les choix de Rachid Taoussi, lui l’a soutenu. Il a déclaré que « l’équipe nationale est en gestation, qu’il faut lui laisser le temps et que les promesses du dernier match peuvent se concrétiser si Taoussi travaille dans la sérénité ». Cette attitude grandit Zaki, qui ne joue pas sur le sentiment de déception du public pour éreinter Rachid Taousi. Il plaide pour la stabilité du staff mais aussi pour des ambitions plus réalistes sur le plan des résultats « parce que le foot-ball africain a beaucoup évolué » dit-il.