Les chroniques de Jamal Berraoui

Une certaine idée du Maroc

Tous ceux qui ont été vaccinés louent l’organisation. C’est un sondage nature qui met fin aux discours anxiogènes. Le questionnement sur l’approvisionnement garde sa pertinence dans la perspective de l’immunité collective. Mais jusqu’ici l’arrivée des doses respecte l’agenda, sauf pour la Chine, qui promet de monter en puissance dans les mois à venir.

L’organisation en interne est impeccable. Il faut être de mauvaise foi pour affirmer le contraire. Tout se passe avec une fluidité extraordinaire, les gens s’inscrivent, ont des rendez-vous rapprochés, les lieux sont aménagés de manière optimale, c’est une réussite. Cette réussite, ponctuelle, est celle d’une nation. La reconnaître, ce n’est pas de la propagande pour un courant politique. C’est juste être honnête.

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Mais cela pose une vraie question politique. Pourquoi est-ce qu’on réussit l’organisation de la vaccination et pas celle des marchés de l’Aïd El Kébir, le retour des Hammams, des activités culturelles. Le drame avec le Covid-19, c’est l’incertitude dans le temps. Un an après, on sait très peu de choses de ce satané virus. Les autorités sanitaires ont pris le dessus parce qu’il fallait d’abord limiter la propagation. Mais les incohérences sont multiples, on peut emprunter les transports publics, mais on ne peut pas visiter un musée qui recevait quelques dizaines de visiteurs. C’est une  situation exceptionnelle, l’humanité en tirera les leçons.

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Mais au Maroc, il y a une leçon qui s’impose. Nous avons réussi l’organisation de la vaccination. Cela nous impose de réussir d’autres organisations. Nous devons nous mettre à ce niveau, parce que le développement est un processus cumulatif.

 
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