Issus de plusieurs secteurs, ces hommes d’affaires brésiliens séjournent actuellement dans le Royaume en vue de rencontrer leurs homologues marocains pour prendre connaissance des opportunités offertes de part et d’autre.

C’est une forte délégation brésilienne qui a pris part au séminaire d’affaires organisé jeudi à Rabat. La rencontre a connu la présence du Ministre de l’industrie, Moulay Hafid Elalamy, de la présidente de la CGEM, Meriem Bensalah-Chaqroun. Conduite par Maura Vieira, le ministre d’Etat des Relations extérieures du Brésil, la délégation, constituée de plus d’une dizaine d’opérateurs économiques multi-secteurs, a saisi cette occasion pour prendre connaissance des opportunités offertes par le Royaume. « Il y a d’importantes opportunités que nous pouvons saisir ensemble. Nos deux pays ont une vraie stratégie africaine. Le Brésil est très implanté en Afrique, et le Maroc a aussi très bien renforcé ses relations séculaires avec le continent », a souligné Moulay Hafid Elalamy à l’ouverture des travaux de cette réunion d’affaires.

Opportunités

Pour sa part, Meriem Bensalah-Chaqroun, a rappelé les efforts de la CGEM en vue de promouvoir les opportunités du marché marocain auprès des opérateurs brésiliens. « De nombreux exemples montrent qu’il y a des potentialités de création de valeur ajoutée qui existent, et qui peuvent même être matérialisées à travers un co-investissement tout au long des chaînes de valeur industrielles dans plusieurs secteurs », a-t-elle estimé. Il faut dire que les opportunités d’affaires des deux côtés sont énormes. Le Brésil importe, par exemple, 50% de ses médicaments génériques, notamment d’Inde. Le Maroc, qui a une vraie expertise dans ce domaine, pourrait s’aligner également. Et ce n’est pas tout. Sur le marché africain, le Royaume pourrait, de même, jouer un rôle de plateforme pour les entreprises brésiliennes qui souhaitent s’étendre sur le continent. Notons que sur le plan des échanges, le Maroc exporte notamment du phosphate vers le Brésil.