Yazami face aux mensonges
Le président du Conseil Consultatif des droits de l’homme a été brillant à Bruxelles. Il a été obligé de sortir de ses gonds, lors d’une réunion Marroco-Européenne prévue depuis longtemps, en réaction au rapport de Charles Tannock, rapporteur sur la situation des droits de l’homme dans la région du Sahel pour la Commission des Affaires étrangères du Parlement européen. Ce rapport, sous le prétexte qu’une manifestation pro-séparatiste a été dispersée par les forces de l’ordre préconise l’extension de la mission de la Minurso à la protection des droits de l’homme, mais aussi que les accords commerciaux entre le Maroc et l’Union Européenne ne soient pas applicables au Sahara.
Driss Yazami, ancien vice-président de la Fédération internationale des droits de l’homme s’est insurgé contre ce rapport, face à des députés européens. Son propos a été de dire que le conflit est géré par l’ONU, que l’on peut respecter les différentes positions, mais pas le mensonge. La situation des droits de l’homme au Sahara est telle, que les séparatistes s’expriment librement.
Driss Yazami, connu pour être d’un calme olympien, a répondu d’une façon magistrale aux provocations, en restant dans son rôle, celui d’un défenseur des droits de l’homme, d’abord et avant tout. Il faut cependant souligner que depuis des années, l’Algérie et le Polisario tentent d’utiliser les droits de l’homme pour porter atteinte à la souveraineté marocaine et aux acquis de la proposition d’autonomie. Yazami est très crédible parce qu’il a passé sa vie à militer pour les droits de l’homme, valeur universelle.