2ème Université d’été de la CGEM : un patronat en pleine mutation
Un patronat qui réfléchit, qui débat et échange sans complexe pour mieux comprendre et mieux agir. Voilà l’image qui résume cette 2ème université d’été de la CGEM qui s’est inscrite pleinement dans l’appel du Souverain à une réflexion collective sur le nouveau modèle de développement.
Cela veut dire tout simplement que la richesse réside d’abord dans les idées. Des idées innovatrices et mobilisatrices. Pour cela, et, dès le départ, le patron des patrons Salahedine Mezouar a invité l’ensemble des participants à un « débat sans langue de bois ». Identifier les vrais obstacles à l’acte d’entreprendre, à l’acte d’investir, et oser proposer des solutions nourrissant des actions concrètes. Autrement dit, il est question de « dépasser le rôle traditionnel de syndicat des patrons » pour devenir une véritable force de proposition. Car intérêts de la nation et intérêts de l’entreprise sont tout à fait complémentaires et indissociables.
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Pendant deux jours, les chefs d’entreprises, appuyés par les médias, avec leurs partenaires publics et leurs partenaires sociaux, ont su créer un espace d’échange, un espace où l’on apprend à dialoguer, à comprendre et à respecter les différences. Car si concurrence et compétition sont inhérentes à la nature humaine, elles n’annihilent point totalement le sentiment de fraternité et de solidarité.
L’Etat doit jouer un rôle de régulateur et de facilitateur. Il doit garantir l’égalité des chances, protéger les plus faibles et contribuer à l’émergence de conditions favorables à l’épanouissement des entreprises dans un monde de plus en plus globalisé. Les femmes et les jeunes ont un rôle fondamental à jouer dans cette dynamique sociétale, pas seulement entrepreneuriale. Mieux, en filigrane, une prise de conscience commune a émergé pour faire place à la dimension humaine et inclusive de la croissance.