42.500DH est la moyenne ressortie de crédits bancaires par ménage, totalisant 342 milliards de DH à fin 2018, en hausse de 6,1% comparativement à une année plus tôt, qui avait enregistré 4,4%.

Bank Al-Maghrib observe annuellement la cadence de l’endettement bancaire des ménages, dans son enquête de 2018, qui s’est penchée sur 11 banques et 10 sociétés de crédit à la consommation, représentant des parts de marché en termes de prêts à l’habitat et à la consommation respectivement de 99% et 98%.

En comparant 2018 à 2017, l’enquête dévoile aussi qu’en 2018 la dette bancaire moyenne par ménage a totalisé respectivement 42.500 DH contre 41.000. Elle est constituée à hauteur de 36% par le crédit à la consommation et 64% par le prêt à l’habitat et les banques en détiennent 85%.

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Par ailleurs, le taux de progression du financement à la consommation s’est accéléré à 7%, contre 4,8% en 2017, pour totaliser un brut de 123 milliards de DH, celui des financements participatifs s’est établi à 347 MDH. Le montant moyen des nouveaux crédits recule à 51.000 DH en 2018 contre 53.000 DH en 2017.

La part de la majorité des nouveaux crédits non affectés varie entre 64% et 71% en fonction de l’âge de l’emprunteur. Les crédits automobiles représentent entre 10% et 15% et les prêts à l’équipement domestique entre 13% et 20%. Les demandes de crédits à la consommation en 2018 ont été contractées à hauteur de 40% par des personnes âgées de 50 ans et plus, celles âgées de 30 ans ne représentent que 10%.

Quant aux indicateurs salariaux, les personnes qui perçoivent un revenu inférieur à 4.000 DH représentent 36% des emprunteurs alors que les personnes touchant plus de 10.000 DH par mois pèsent 22%. Ainsi, les salariés et les fonctionnaires ont disposé, en 2018, respectivement de 49% et 34% des crédits à la consommation. Ceux-ci sont distribués principalement à Casablanca (30%) et Rabat (19%).