CAN 2019 : Hervé Renard parmi les entraîneurs les mieux payés d’Afrique
Selon l’hebdomadaire français Jeune Afrique, Hervé Renard occupe la troisième place du classement des entraîneurs de la Coupe d’Afrique des Nations selon leur rémunération.
Les écarts de salaire des sélectionneurs sur une compétition continentale comme la Coupe d’Afrique des Nations peuvent être vertigineux. Jeune Afrique a enquêté sur les rémunérations des techniciens à la tête des 24 équipes qui disputent le trophée de la 32e édition du tournoi continental. Avec un salaire mensuel de 108.000 euros (70.843.000 francs CFA), le Mexicain Javier Aguirre (Égypte) est le coach le mieux rémunéré en Afrique. Son prédécesseur, l’Argentin Hector Cuper, était encore mieux payé : 125.000 euros par mois. C’est plus que le duo Seedorf-Kluivert, qui touchent 96.000 euros à la tête de la sélection camerounaise. Ensuite, apparaît sur le podium le sélectionneur du Maroc, Hervé Renard, annoncé à 80.000 euros mensuels, même si selon nos informations, le double champion d’Afrique touche de la Fédération royale marocaine de football un salaire supérieur.
Premier Africain de la liste : Belmadi
Le premier africain à apparaître sur cette liste est l’Algérien Djamel Belmadi qui, grâce à ce seul poste, voit son compte en banque s’épaissir tous les mois d’environ 55 000 euros. Derrière ce top 5, l’Allemand Gernot Rohr (Nigeria) se situe dans la fourchette haute, avec 49.700 euros par mois.
Derrière, le Belge Paul Put, finaliste de la CAN 2013 avec le Burkina Faso, a signé un contrat avec la Guinée lui assurant un salaire mensuel de 30.000 euros. Le Congolais Florent Ibenge, sélectionneur des Léopards, le Français Alain Giresse en Tunisie et le Ghanéen James Kwesi Appiah émargent quant à eux à 25.000 euros, juste devant le Français Michel Dussuyer, dont le salaire a été revalorisé après la qualification du Bénin, et qui perçoit désormais 24.000 euros chaque mois.
Aliou Cissé, qui était, il y a un an, le coach le moins bien payé de ceux participant à la Coupe du monde en Russie, a vu son revenu mensuel passer de 16.600 euros à 23.000 euros, soit autant que Corentin Martins, coach de l’équipe nationale de Mauritanie.
Niyungeko, 450 euros par mois au Burundi
Sous la barre des 20.000 euros mensuels apparaissent les Français Sébastien Migné (Kenya) et Sébastien Desabre (Ouganda), avec environ 18.000 euros chacun par mois, comme l’Ivoirien Ibrahim Kamara. Le Serbe Srdjan Vasiljevic, à la tête des Palancas Negras de l’Angola, perçoit quant à lui 15.000 euros par mois. Le Nigérian Emmanuel Amunike, sélectionneur de la Tanzanie, touche 9.000 euros par mois, autant que Baciro Candé (Guinée-Bissau) et Sunday Chidzambwa (Zimbabwe) – soit un peu plus que le Français Nicolas Dupuis à Madagascar (7.000 euros).
En queue du classement, Jeune Afrique cite le sélectionneur de la Namibie, Ricardo Manetti, qui culmine à environ 5.000 euros par mois, et le Burundais Olivier Niyungeko dont le salaire mensuel est à peine de 450 euros (soit quinze fois le salaire moyen du Burundi). A ces rémunérations, il faut ajouter les différentes primes et avantages en nature négociées par les intéressés : logement, voiture, téléphone, billets d’avion, souligne l’hebdomadaire français.