Les chroniques de Jamal Berraoui
Covid-19 : et si on évaluait les mesures ?
Face à la pandémie, personne, nulle part, n’a de recette miracle. Ceux qui ont opté pour le confinement l’ont fait pour éviter l’implosion du système sanitaire, avec des coûts économiques, sociaux, psychologiques, colossaux. Il faut se rendre à l’évidence, ce virus est là pour durer et il faut apprendre à
Pédophilie : de grandes questions
L’émotion est générale, le martyr d’un enfant à Tanger a touché tous les Marocains et à juste titre. Mais il faut aller plus loin que l’émotion et répondre à de vraies questions. Ceux qui proposent la peine de mort, croient que c’est la panacée. Le débat sur l’abolition traverse toutes les sociétés. Ce
RAM: les dérives d’un débat
À l’instar de toutes les compagnies, qui ne sont pas encore en faillite, la RAM entame un plan social. Il se justifie parce que le secteur est totalement sinistré, que les pertes sont énormes et que les perspectives sont moroses. Les pilotes de ligne ont été les premiers à en
Gouvernement : un divorce consommé
La population dans sa grande majorité n’adhère pas aux décisions du gouvernement. Les parents d’élèves expriment de l’incompréhension et en arrivent à réclamer une année blanche, ce qui constituerait une vraie catastrophe pédagogique. Le corps se rebiffe, les règles sanitaires ne sont pas respectées. Il faut se rendre à l’évidence,
Ecole : le calvaire des parents
La rentrée se passe dans une pagaille générale, angoissant les parents et faisant peser de gros doutes sur l’effectivité du rôle de l’école, de l’égalité des chances. Le ministère a offert, dans un premier temps, aux parents de choisir entre le présentiel et l’enseignement à distance. Ils ont plébiscité la
École : oui au pragmatisme
Faut-il que les enfants reviennent sur les bancs de l’école ? Il n’y a pas un seul pédiatre, psychologue qui soutient le contraire. Est-ce que cela ne pose aucun problème sanitaire ? Il faut être irresponsable pour l’affirmer. Il faut donc naviguer entre les deux eaux. Les familles ont choisi. Quatre enfants
Maroc : les libertaires au service du fascisme
Nous avons vécu plusieurs épisodes, inquiétants, où l’autorité de l’Etat est bafouée, la sécurité publique, la mienne, la vôtre est mise en question. La bestialité est dans nos rues. Les vieux clivages réapparaissent, il suffit de réclamer une réponse pénale appropriée pour être qualifié d’ultra-sécuritaire. Les tenants de cette position
Maroc : halte à la sauvagerie
Des centaines de quasi-personnes, d’animaux debout sur deux pieds poursuivant une dizaine d’agents des forces auxiliaires, mettant leur intégrité physique en danger. C’est ce que les images nous ont donné à voir. Soyons méthodiques et disséquons la question : tout cela c’est à cause de l’Achoura, qui n’est pas une fête religieuse,
Maroc : la loi, toute la loi, rien que la loi
Un État est dit de droit quand la règle du même nom s’applique à tous, sans distinction. On peut contester une loi, la considérer injuste, militer pour son abrogation, mais on l’applique, on la respecte. En vertu des pouvoirs qui lui sont conférés par la loi d’urgence sanitaire, le gouvernement
Interdiction de déplacements au Maroc : une méthode incompréhensible
La décision de fermer plusieurs villes ne peut être discutée en dehors de la situation sanitaire. Celle-ci est alarmante à plusieurs titres. L’incidence augmente insidieusement. Il y a donc un vrai problème, une réelle urgence. Les confinements localisés sont une option, même si chacun peut avoir un avis sur les
Mustapha Iznasni, la sagesse et la bienveillance
Driss Lyazami et Mahjoub El Haiba ont réussi leur pari, un pari de fidélité et de reconnaissance : rendre hommage à l’un de leurs compagnons, Mustapha Iznasni. Le pari est réussi parce que l’hommage est à la mesure de l’homme. Mustapha Iznasni a été militant des droits de l’homme, infatigable,
Et si on rendait le masque obligatoire
Non seulement le virus n’a pas disparu, mais les chiffres de contaminations augmentent sensiblement. Il y a sûrement l’effet des tests plus fréquents. Cependant au pire de la crise, nous avions une moyenne de 20 cas graves dans nos salles de réanimation, nous en avons aujourd’hui 31. Le nombre de