L’édito
La pauvreté n’est pas une fatalité
Le 17 octobre est devenu, depuis 1987, une journée internationale pour l’élimination de la pauvreté. Des centaines de milliers de personnes s’étaient rassemblées à Paris, au palais Trocadéro, là où l’assemblée générale des Nations Unies a adopté, en 1948, la déclaration universelle des droits de l’homme. Ce rassemblement avait pour
La monarchie : un gage de sérénité [Par Jamal Berraoui]
Le plus grand point fort du Maroc est à rechercher dans son édification institutionnelle. La monarchie exécutive est un vocable qui ne restitue pas le rôle plein de cette institution. Le Roi est l’incarnation de la nation. Il est à la fois dépositaire de l’histoire et du devenir de celle-ci.
Ne rien céder à la crise [Par Jamal Berraoui]
Tous les doutes sont dissipés. Le dernier conseil des ministres est venu à point nommé pour démontrer que le Maroc ne remet pas aux calendes grecques les réformes structurelles enclenchées, pour se consacrer à la gestion des effets de la crise, même si ceux-ci sont très prégnants. Ait Taleb, le
L’austérité n’est pas une option [Jamal Berraoui]
On le sait et il y a consensus dessus ! Le gouvernement doit arbitrer au quotidien, entre les fameux équilibres macro-économiques et les besoins de la population. Il faudra de l’inventivité et de la rigueur en même temps. Ce n’est pas d’une facilité déconcertante, même si la communication de l’exécutif, quand
Le Bac sert-il à quelque chose ? [Par Jamal Berraoui]
Dans quelques heures, l’annonce officielle des résultats du Baccalauréat aura lieu. Nous aurons droit aux pourcentages de réussite par branches, par sexe, par région etc… Tout le monde félicitera les reçus… sauf les enseignants qui respectent leur métier. Ils parlent tous de la disparition de toute utilité de cet examen.
Seul le courage paiera [Par Jamal Berraoui]
Sénèque écrivait : «ce n’est pas parce que c’est difficile que l’on n’ose pas, mais c’est parce que l’on n’ose pas que c’est difficile». Cette phrase millénaire s’applique à la situation actuelle au niveau mondial. La stagflation menace, la guerre en Ukraine a bon dos, l’humanité est face à ses contradictions
L’Algérie complètement isolée ! [Par Jamal Berraoui]
La Commission européenne a répondu sèchement à l’annonce de suspension du traité d’amitié et de bon voisinage qui liait Alger à Madrid. Les termes choisis relèvent du lexique diplomatique de conflit. Laâmamra, diplomate de carrière, ne pouvait pas s’attendre à une autre réaction en optant pour le chantage face à
Rabat l’Africaine [Par Jamal Berraoui]
La capitale du Maroc a inauguré l’année de l’Afrique. Le plus important, c’est le volet culturel qui permettra à n’en pas douter, aux artistes, auteurs du continent de rencontrer un public avide de découvertes. Sur le plan musical, on peut dire que notre jeunesse connait les grandes vedettes, et pas
Pour un nouvel ordre mondial [Par Jamal Berraoui]
L’impuissance de l’ONU devient grotesque. Elle n’a aucune prise sur le conflit Ukrainien qui entre dans son quatrième mois. Ni l’OTAN ni Moscou, n’accordent le moindre intérêt à ce que De Gaulle appelait le machin. Pourtant, ce conflit met face à face quatre des cinq membres permanents du Conseil de
Ranimer la politique [Par Jamal Berraoui]
Revoir un dirigeant du PJD s’exprimer sur une chaîne qatarie, l’annonce d’une coordination entre les partis d’opposition, pour défendre la démocratie peut donner l’impression d’une vitalité retrouvée de la vie politique. Ce n’est malheureusement qu’une illusion. Car cette contestation, est cantonnée à des questions procédurales dans le fonctionnement du parlement.
Dialogue social : la bonne méthode [Par Jamal Berraoui]
Les résultats du dialogue social sont mitigés. Les fonctionnaires gagnent une plus grande fluidité du déroulement de carrière, un effet rétroactif qui ouvre la perspective de rappels conséquents. Les salariés du privé n’ont que la hausse du SMIG, importante il est vrai. Ce qui est commun, les allocations familiales et
Se concentrer sur les secteurs porteurs [Par Jamal Berraoui]
Le gouvernement a fait ses choix. En démocratie on en prend acte d’abord, on les critique ensuite s’il y a lieu. Maintenant on ne peut pas tout sacrifier au social, nous avons un outil productif à soutenir, des secteurs à maintenir, d’autres porteurs à accompagner pour aller au plus haut