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Chambre de Commerce de Madrid. Une Marocaine dans le Comité exécutif

Lamyaa Salaouaci, Directrice de la Fondation QUBE, et basée à Madrid, est devenue la première femme arabo-africaine membre du Comité exécutif de la Chambre de commerce de Madrid. Ce qui constitue une première en Espagne.

C’est le 6 juin courant que Lamyaa Salaouaci a pris ses fonctions au terme d’une cérémonie qui a vu la présence de la Présidente de la Communauté autonome de Madrid, Isabel Ayuso, et du maire de Madrid, José Luis Martinez-Almeida. C’est en 2010 que Mme Salaouaci est arrivée en Espagne. En 2016, elle est devenue la directrice de la Fondation QUBE. Elle est également PDG de la société Tradeventures, qui se consacre à l’immobilier des parcs technologiques pour les entreprises dédiées à la recherche.

«Je suis très contente d’être la première femme d’affaires marocaine et africaine à occuper ce poste en Espagne, une grande fierté pour moi et pour mon pays», s’est- elle exprimée, ajoutant que ce choix «renforce encore plus la présence de la femme marocaine dans le domaine économique et commercial dans un pays ami et voisin comme l’Espagne».

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Et Lamyaa Salaouaci de poursuivre : «depuis mon poste de membre de la Chambre de commerce de Madrid, je vais œuvrer sérieusement pour apporter de nouveaux horizons aux entreprises madrilènes pour s’installer ou investir dans le marché marocain et attirer des entreprises marocaines pour explorer les opportunités d’affaires dans la Communauté de Madrid».

Selon elle, les entreprises marocaines ont atteint un niveau élevé de maturité et de compétitivité, précisant que les projets développés par le Maroc dans tous les domaines et la mise en place de nouveaux pôles industriels confirment l’émergence de l’économie nationale.

De ce fait, a-t-elle dit, de nombreuses entreprises espagnoles ouvrent des filiales et des usines de production au Maroc, un pays qui attire de plus en plus les investissements étrangers grâce à son climat d’affaires. «Le Maroc et l’Espagne disposent d’un potentiel énorme qui doit être exploité par le secteur privé, d’où la nécessité de renforcer davantage les liens de coopération et l’échange de missions commerciales», a conclu Mme Salaouaci.

 
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