Changement climatique. Le Maroc sollicite le soutien du milliardaire américain Michael Bloomberg
Le chef du gouvernement Aziz Akhannouch a rencontré, mercredi, à New York, le milliardaire américain Michael Bloomberg, également envoyé spécial de l’ONU pour le changement climatique.
Le chef de l’Exécutif Aziz Akhannouch s’est réuni avec le milliardaire américain, l’homme d’affaires Michael Bloomberg, en marge de la 77e Assemblée générale des Nations unies en cours. Les deux hommes ont discuté de la transition énergétique du Maroc et les actions entreprises pour atténuer les effets du réchauffement climatique. Akhannouch a dans ce sens présenté au magnat américain les énormes opportunités d’investissement en matière de projets d’énergie verte dont regorge le Royaume. Ont assisté à cette réunion, Mohcine Jazouli, ministre délégué à l’Investissement et Ali Seddiki, directeur de l’Agence marocaine pour le développement de l’investissement et des exportations (AMDIE).
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Le Maroc figure parmi les 15 pays en voie de développement à bénéficier du soutien de Bloomberg Philanthropies pour accélérer leur énergie propre. Cette décision intervient avant la COP27 prévue en Égypte du 6 au 18 novembre.
🇲🇦🇺🇸| Le chef du gouvernement, Aziz Akhannouch, a rencontré aujourd’hui à New York le milliardaire américain et ancien maire de New York, Michael Bloomberg.
— Morocco Intelligence (@MoroccoIntel) September 21, 2022
Il était accompagné de Mohcine Jazouli, le ministre chargé de l’investissement. pic.twitter.com/KBnkZVMyKU
Lors de cet évènement, les pays en voie de développement devraient appeler les pays développés et industrialisés à fournir davantage d’aide financière pour leur permettre de faire face aux dommages causés par le changement climatique.
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Dans un discours devant l’Assemblée générale des Nations unies mardi, le secrétaire général des Nations unies, António Guterres, a appelé les pays à taxer les bénéfices exceptionnels des entreprises de combustibles fossiles et à utiliser les revenus pour les pertes et les dommages qui se produisent actuellement, nuisant aux personnes et à leurs économies et doivent, de ce fait, être traités maintenant. « C’est une question fondamentale de justice climatique, de solidarité internationale et de confiance », a souligné le chef de l’ONU.