COM2019 : ouverture à Marrakech des sessions ministérielles
Les travaux des sessions ministérielles de la 52è conférence des ministres africains des Finances, de la planification et du développement économique (COM2019) de la Commission économique pour l’Afrique (CEA) se sont ouverts, lundi à Marrakech, sous le thème « la politique budgétaire, le commerce et le secteur privé à l’ère du numérique: Une stratégie pour l’Afrique ».
Prennent part la session inaugurale de cette manifestation notamment le ministre de l’Economie et des finances, Mohamed Benchaâboun, la vice-secrétaire générale de l’Organisation des Nations Unies (ONU), Amina Mohammed, le vice-président du Conseil économique et social des Nations unies (ECOSOC), l’ambassadeur, représentant permanent du Maroc auprès de l’ONU, Omar Hilale et la secrétaire exécutive de la CEA, Vera Songwe.
Ces sessions, de deux jours, permettront aux ministres africains d’examiner les politiques fiscales nécessaires à la mise en œuvre de la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECA) dans le cadre du programme de développement durable à l’horizon 2030 et du programme de développement de l’Afrique, l’Agenda 2063, ainsi que le rôle du secteur privé à l’ère de l’économie numérique.
Elles ont été précédées par la 38ème réunion du comité d’experts de la COM2019 (du 20 au 22 mars) qui ont porté sur plusieurs sujets en lien avec les politiques budgétaires, le commerce intra-africain, le secteur privé et l’économie numérique ainsi que par des manifestations parallèles (23-24 mars), notamment la présentation du Rapport économique sur l’Afrique, publication phare de la CEA, dont l’édition 2019 traitera des politiques fiscales au service du développement durable en Afrique, et le lancement du Réseau Fintech ou le Forum Nord-Africain sur l’économie bleue.
Créée en 1958, la CEA est l’une des cinq commissions régionales du Conseil économique et social (ECOSOC) des Nations Unies. Elle a pour mandat d’appuyer le développement économique et social de ses Etats membres, d’encourager l’intégration régionale et de promouvoir la coopération internationale pour le développement de l’Afrique.