Coronavirus : prolongation de l’état d’urgence sanitaire jusqu’au 10 juin
Le Maroc prolonge l’état d’urgence sanitaire jusqu’au 10 juin dans le cadre de la lutte contre la pandémie du coronavirus.
Le Conseil de gouvernement, réuni le 6 mai à Rabat, a décidé de prolonger l’état d’urgence sanitaire sur l’ensemble du territoire national jusqu’au 10 juin prochain, dans le cadre de la lutte contre la propagation du covid-19. La mesure entre en vigueur le 10 mai, valable jusqu’au 10 juin 2021 à 18h, dans l’attente d’une éventuelle reconduction, précise le gouvernement. Pour rappel, depuis le début de l’opération de vaccination anti-covid au Maroc, un total de 5.107.128 personnes ont été vaccinées (dose 1) , jusqu’au lundi 3 mai 2021 à 16H00, selon les statistiques officielles du ministère de la Santé. De même, le nombre total des personnes ayant reçu leur deuxième dose du vaccin a atteint 4.282.269 au lundi 3 mai 2021.
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Le Conseil de gouvernement a également adopté un projet de décret n° 2.21.289 portant application des articles 2 et 8 de la loi n° 36.20 relative à la transformation de la Caisse Centrale de Garantie (CCG) en société anonyme (SA). Présenté par le ministre de l’Économie, des Finances et de la Réforme de l’Administration, ce projet de décret s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre des dispositions de la loi n° 36.20 relative à la transformation de la CCG en SA, dans la perspective d’amplifier l’intervention de la Caisse en matière de financement des entreprises, toutes catégories confondues, conformément aux meilleures pratiques internationales, a indiqué Saaid Amzazi, ministre de l’Éducation nationale, de la Formation professionnelle, de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, porte-parole du gouvernement.
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Lors du même Conseil, le projet de loi n° 50.20 relatif au micro-crédit a aussi été adopté. Ce projet de loi, présenté par le ministre de l’Économie, des finances et de la réforme de l’administration, fixe par un décret le plafond des micro-crédits et clarifie le système de liquidation des associations de microfinance dont l’accréditation n’a pas été encore retirée, a précisé Saaid Amzazi, faisant observer que ce projet vise à adapter les dispositions de cette loi avec celles du droit bancaire et d’assurer une représentation unique pour les établissements du micro-crédit peu importe leur forme juridique. Le Conseil a également adopté deux projets de décret, le premier n°2.21.328 relatif au rétablissement de la perception des droits d’importation du blé tendre et ses dérivés et modifiant la quotité du droit d’importation applicable à ces produits et le deuxième, n°2.21.329, portant sur le rétablissement de la perception des droits d’importation du blé dur.