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Edito. Un échec peut annoncer une grande victoire

L’échec peut nourrir la force et la volonté. L’être humain vogue en permanence entre la rationalité et l’irrationnel, entre l’objectivité et la subjectivité, entre joie et tristesse, bonheur et malheur, échecs et réussites, défaites et victoires (…). Mais la volonté humaine n’a jamais été brisée totalement. Elle est à la fois individuelle et collective, transmissible d’une génération à une autre. A travers la Coupe du monde de football de 2022, l’équipe du Maroc a réalisé des progrès fantastiques et a mondialement partagé joie et fierté. Ce n’est que partie remise.

Depuis plusieurs années, le Maroc s’est doté d’infrastructures sportives, appelées à être développées, et surtout d’une nouvelle vision Royale basée sur une véritable démocratisation du sport, en créant des conditions favorables à l’émergence de « pépinières », un peu partout, dans les quartiers, les villages, les établissements scolaires et universitaires (…). L’Académie Mohammed VI de football est une illustration hautement symbolique de cette volonté ferme de continuité et de défi.

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C’est là un chantier qui ne doit pas en cacher d’autres, d’importance stratégique, confirmant le choix irréversible d’un développement centré sur l’être humain et le respect de l’environnement naturel. Ainsi, si la crise sanitaire due au Covid-19 a été un « moment de vérité », et en fait, un séisme mondial, remettant en cause la croyance aveugle à une mondialisation exclusivement marchande, elle a aussi ouvert la voie à un retour aux principes humanistes fondamentaux, en replaçant la santé, et de manière générale la couverture sociale, comme étant l’un des deux principaux piliers des politiques publiques.

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L’autre pilier n’est autre que l’éducation, cette « pépinière », porteuse d’avenir, capable d’éveiller et de contribuer à l’épanouissement et au développement de cette force endogène révélée notamment par les jeunes Lions de l’Atlas, en cette fin d’année 2022 qui, finalement, ne sera pas uniquement caractérisée par ce gris à l’Europe de l’Est, nouveau marqueur des tendances lourdes, annonciatrices de changements géopolitiques mondiaux.

 
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