Enseignement

Enseignement français au Maroc : les parents d’élèves obtiennent l’échelonnement des frais de scolarité

Bonne nouvelle pour les parents d’élèves de l’enseignement français au Maroc. Selon l’Association des parents d’élèves de l’enseignement français au Maroc (APEEF), qui a récemment tenu une réunion avec les responsables de pôles, certaines familles n’ayant pas pu régler les frais de scolarité à cause de la pandémie, pourraient bénéficier d’un échelonnement.

L’APEEF indique que les responsables du pôle ont fait preuve de compréhension en projetant de considérer des propositions d’échelonnement pour les familles concernées. Toutefois, ces familles doivent correspondre à l’une 3 catégories prédéfinies à savoir « Les familles dont seul le troisième trimestre reste dû », « Les familles dont la cause du rejet du dossier de bourse est un manque de documents », ou « Les familles qui sont en cours de processus de remise gracieuse ».

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« Néanmoins, le pôle projette d’engager la procédure d’exclusion à l’encontre des familles qui ne rentrent dans aucune des trois catégories précédentes », précise l’APEEF. Une position que ne partage pas l’association, qui exige d’ailleurs que ces dossiers soient réétudiés pour qu’aucun élève ne soit exclu pour des raisons financières. Pour rappel, le montant d’impayés pour cette année, pour le pôle de Casablanca-Mohammedia, s’élève à 4,2 millions de DH comparativement 250.000 DH l’an dernier.« Nous avons aussi exprimé notre étonnement que les aides de l’État français n’aient pas suffi à trouver des solutions pour l’ensemble des familles impactées, car le Maroc enregistre un nombre relativement réduit de familles impactées. Plusieurs familles françaises ont d’ores et déjà quitté le système en rentrant en France ou en retirant, hélas, leurs enfants de ce système.  Un point sera fait après la rentrée. Si cela se confirme, nous avons émis l’idée que les admissions soient réouvertes immédiatement avec une priorité aux fratries et aux transferts souhaités par les familles », soutient l’APEEF.

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L’association précise qu’elle a aussi a aussi alerté sur le risque de compensation de ces impayés par les frais scolarité des familles ayant déjà réglé la facture. « Nous ne l’accepterons pas », indique-t-elle. Il est à noter qu’en dehors des exigences et recommandations au pôle pour pallier aux effets de ces impayés, l’APEEF a de même engagé des actions de terrain pour collecter des dons afin de payer les factures de certaines familles impactées.

 
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