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Finance islamique : Le FMI souhaite davantage de régulation

La finance islamique, qui connaît une croissance très rapide, doit être plus régulée et mieux harmonisée pour poursuivre son développement, a estimé hier le Fonds monétaire international dans un rapport. Selon le FMI, ce secteur, actuellement régi par des règles issues majoritairement de la finance traditionnelle, nécessite en effet un cadre régulateur et des structures de contrôle répondant à ses risques spécifiques. Cette finance est un secteur relativement récent qui pâtit par ailleurs d’un manque d’économies d’échelle. En outre, elle opère dans un environnement où les lois et la fiscalité, les infrastructures financières et l’accès à des filets de sécurité financiers et aux liquidités de la Banque centrale sont soit absents, soit inadaptés à ses caractéristiques, note le FMI qui, néanmoins, met en avant son potentiel dans l’économie mondiale, en soulignant le soutien qu’elle pourrait apporter aux petites et moyennes entreprises, de même que son rôle potentiel en termes d’investissements dans les infrastructures publiques, via les bons islamiques («sukuk»). Selon l’institution internationale, le fait qu’elle interdise la spéculation et prône un système de partage des risques laisse suggérer qu’elle pose aussi un risque moindre que la finance conventionnelle. Elle pourrait ainsi promouvoir la stabilité sur le plan macroéconomique et financier.

Retrouvez ici ledit rapport.

 

 
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