Industrie pharmaceutique

GlaxoSmithKline licencie Dr Moncef Slaoui [Document]

GlaxoSmithKline (GSK) a licencié Dr Moncef Slaoui, ancien chef des vaccins du gouvernement américain, de son poste de président d’une société contrôlée par le fabricant britannique de médicaments après qu’une enquête interne ait révélé qu’il avait harcelé sexuellement une employée de GSK il y a plusieurs années.

GSK a précisé que la résiliation du contrat de Dr Moncef Slaoui chez Galvani Bioelectronics était avec effet immédiat. L’ancien conseiller en chef du programme américain de développement de vaccins anti-Covid-19, connu sous le nom d’Opération Warp Speed, n’a pas été immédiatement joignable pour commenter par téléphone et compte LinkedIn.

Lire aussi | Rapprochement de CMGP/Comptoir agricole du Souss : le Conseil de la Concurrence donne son feu vert

GSK a ajouté qu’une enquête sur la conduite de Dr Moncef Slaoui avait corroboré les allégations de harcèlement et de contact inapproprié, notant que l’enquête était en cours. La résiliation du contrat de Dr Moncef Slaoui fait suite à la réception d’une lettre contenant les allégations de conduite inappropriée à l’égard de l’employée de GSK, a indiqué la société dans un communiqué. Le fabricant britannique a précisé que les allégations dataient du moment où Moncef Slaoui était un employé de GSK. Ce n’est pas la première fois qu’

Lire aussi | Coronavirus : le Maroc suspend les vols de et vers 5 nouveaux pays

Avant son poste chez Galvani, Dr Moncef Slaoui a passé près de 30 ans chez GlaxoSmithKline, occupant divers postes de direction, notamment celui de chef de la R&D pharmaceutique et de président de sa division Vaccins. L’ancien président américain Donald Trump l’avait nommé pour diriger les efforts de son administration pour produire et distribuer les vaccins anti-Covid-19 l’année dernière. Il a démissionné de son poste en janvier avant la mise en place de la nouvelle administration du président Joe Biden.

Avec Reuters

 
Article précédent

Coronavirus : les anticorps monoclonaux réduisent le risque d’hospitalisation et de décès de 70% [ étude ]

Article suivant

Maroc. La faillite des municipalités