High-Tech

IWACO muscle ses moyens financiers

Le groupe Raji compte bien se renforcer dans la distribution de produits high-tech.

T Man Group, la holding de tête du groupe multi-métiers fondée en 1936 par feu Haj Hassan Raji, vient d’injecter quelque 35 millions de dirhams dans sa filiale IWACO en hissant son capital à 40 millions de dirhams. Cette opération vient doter cette entité spécialisée dans la distribution télécoms et les produits high-tech en moyens nécessaires pour financer ses axes de développement portés à la fois par la Business Unit BtoB et son partenariat avec le chinois Infinix qui s’est rapidement accaparé près de 20% du marché marocain des téléphones mobiles.

Il faut dire qu’IWACO, un des plus importants distributeurs de l’opérateur Inwi, avec Tenor Télécoms (group Tenor), Gocom (famille Meziane Belfkih) et Sahatel (groupe Saham) compte renforcer son réseau de points de produits et solutions télécom, notamment ceux dédiés aux entreprises et a déjà lancé, à cet effet, une campagne de recrutement de technico-commerciaux sur les villes de Casablanca, Rabat, Fès, Marrakech, Agadir et Tanger. Par ailleurs, cette filiale créée en 2006 anticipe l’accompagnement de la montée en puissance au Maroc du géant chinois Infinix dont elle distribue près de 40% des smartphones low-cost (avec des prix allant de 500 à 1.500 dirhams) et avec lequel elle s’est associée dans le lancement de nouveaux «concept stores» sur le territoire marocain. Le premier du genre, dénommé Infinix Park, a été inauguré au Morocco Mall à Casablanca il y a moins d’un an. Et le duo maroco-chinois derrière ce nouveau concept de magasin alliant high-tech, digital et loisir ne compte bien évidemment pas s’arrêter là.

Rappelons qu’IWACO a fait une entrée remarquée en 2018 au sein du club limité des sociétés marocaines dépassant le milliard de dirhams de chiffre d’affaires (en atteignant 1,03 milliard de dirhams très précisément). L’objectif de sa maison mère est, désormais, d’améliorer la rentabilité opérationnelle de cette filiale qui ne dépasse pas 1% (avec un excédent brut d’exploitation d’à peine 9,5 millions de dirhams à fin 2018).

 
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