Aérien

La RAM réagit à la polémique « Pay to fly » et saisit la justice

Au cœur de la polémique « Pay to fly », la Royal Air Maroc réagit aux informations diffamatoires diffusées dans le reportage de l’émission « Pièces à conviction » de la chaîne de télévision France 3. La compagnie nationale a été impliquée dans ledit reportage qui l’a cité parmi les compagnies aériennes qui font payer les jeunes pilotes, en cours de formation, afin qu’ils puissent compléter les heures de vols nécessaires pour se faire embaucher.

Dans son démenti, la RAM dénonce les propos de la responsable d’un cabinet lituanien citée dans ledit reportage et selon lesquels la compagnie nationale recourt à la formation des pilotes étrangers sans « exiger des évaluations préalables » des candidats, sont mensongers.  La RAM tient à préciser qu’elle n’a jamais collaboré avec ledit cabinet et regrette que les réalisateurs du reportage se soient appuyés sur un faux témoignage pour avancer des conclusions erronées. « Durant toute leur formation, les pilotes marocains et étrangers sont encadrés par des  Commandants de bord Instructeurs qui totalisent chacun plus de 10 000 heures de vol, et répondent aux plus hauts standards d’exigence au niveau mondial », explique le communiqué de la RAM.  De facto, la compagnie nationale annonce saisir les autorités judiciaires compétentes eu regard au préjudice subi.

Un processus de formation de haut niveau

Pour accéder aux sessions de formation de la RAM, les pilotes doivent impérativement être titulaires de diplômes et de qualifications délivrés par les autorités européennes, au même titre que les pilotes évoluant dans les grandes compagnies européennes.

Une fois retenus, les candidats sont obligés de refaire entièrement le stage de « qualification de type » conformément aux normes et standards de Royal Air Maroc qui figurent parmi les plus  élevés dans le domaine. A l’issue de ce processus, les candidats sont obligés de passer un contrôle sur simulateur supervisé par la Direction Générale de l’Aviation Civile marocaine (DGAC) avant de pouvoir assurer des vols en ligne sous supervision du Commandant de bord instructeur Royal Air Maroc.

La formation des pilotes étrangers par Royal Air Maroc n’a aucune vocation commerciale. Elle s’inscrit dans la dynamique de mettre à profit son expertise et ses infrastructures de premier plan de la compagnie au service d’une formation qualifiante.

 
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