Le britannique Predator Oil and Gas annonce la présence de gaz à Guercif
Un mois seulement après avoir repris ses activités de forage du puits MOU-1 dans le bassin de Guercif, Predator Oil and Gas annonce une bonne nouvelle. Selon la compagnie britannique, les résultats obtenus sont encourageants et prouvent la présence d’indices de gaz dans ledit puits.
Predator Oil and Gas qui avait redémarré en juin sa campagne de forage du puits MOU-1 dans le bassin de Guercif, après un an de suspension, se dit satisfaite des résultats obtenus, qui sont encourageants et prouvent la présence d’indices de gaz dans ledit puits dans un sable peu profond à 605 m de profondeur mesurée.
Les travaux ont déterminé que la teneur du gaz de fond total, exclusivement du gaz sec, a augmenté de 0,6 % à 1,7 % jusqu’à 1 159 mètres de PM, selon un communiqué de l’opérateur britannique qui exploite ce bassin dans le cadre d’une coentreprise (75 %) avec l’Office national des hydrocarbures et des mines (« ONHYM ») agissant au nom de l’État marocain (25 %).
Selon les détails fournis par Predator Oil and Gas, en dessous de 1 159 m, dans la partie inférieure de Guebbas et Hoot (selon la nomenclature stratigraphique du bassin de Rharb), le gaz de fond total était de 0,7 % à 1,5 %, mais avec des traces de gaz plus lourds C2, C3 et C4. « Des diagraphies filaires ont été également effectuées de 724 à 1487,4 m PM sur l’intervalle présentant des indices de gaz.
Il faut savoir que ces diagraphies filaires nécessiteront une interprétation détaillée pour prendre en compte les conditions du trou de forage où des lavages se sont produits dans la section à ciel ouvert », souligne le groupe britannique qui envisage désormais de procéder à une nouvelle campagne de forage axée sur le puits MOU-4 au nord-est de MOU-1 et de réaliser une étude d’impact environnemental dans la région.
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L’ONHYM estime à 2,4 milliards de DH l’investissement global dans les forages au Maroc sur l’année 2019. Jusque-là, les découvertes de gaz les plus importantes sont celle de Chariot Oil & Gas de septembre 2019, celle de SDX Energy de 2018, ainsi que celle de Sound Energy, de 2016, tous les trois britanniques.
Depuis, sur le terrain, SDX Energy dispose de cinq concessions dans le Gharb (Centre-Nord) en extrait du gaz depuis 2018, ce qui permet l’électrification des usines installées dans le parc industriel de Kénitra.
Sound Energy envisage, pour sa part, de développer un microprogramme de GNL qui devrait entrer en production d’ici la fin de l’année 2021. Le programme s’appuiera sur la découverte TE-5 Horst sur le site du Grand Tendrara.
Une production qui sera vendue exclusivement à l’ONEE, à la suite d’une négociation entre le gouvernement et le management de l’entreprise. Aujourd’hui, Predator Oil and Gas entend bien marcher sur les pas de ses compatriotes.
Après plus de 100 ans d’exploration du sous-sol marocain, les groupes extractifs confirment tous le potentiel du pays, mais les découvertes restent timides pour l’instant.
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