Le PLF 2020 prévoit une dotation de plus de 13 milliards de DH
Le Projet de Loi de Finances (PLF) relatif à l’exercice budgétaire de l’année 2020 prévoit une dotation globale de 13,64 milliards de dirhams (MMDH), au titre de la compensation, selon le ministère de l’Economie et des finances.
En attendant l’opérationnalisation du Registre Social Unique qui permettra de coordonner et de restructurer l’ensemble des aides sociales, les prix du gaz butane, du sucre et de la farine nationale continueront à être subventionnés en 2020, indique le ministère dans un rapport sur la compensation accompagnant le PLF 2020.
En 2019, la Loi de Finances avait programmé une enveloppe de 17,670 MMDH au titre de la compensation, rappelle le rapport, notant qu’au titre de la période janvier-septembre 2019, la charge prévisionnelle relative au soutien des prix du gaz butane, du sucre et de la farine de blé tendre s’établit à 11,2 MMDH, dont 7,4 MMDH au titre du gaz butane.
Selon le ministère, l’année 2019 s’est présentée de manière relativement favorable avec une baisse du cours du butane à 408 dollars/tonne au titre de la période janvier-septembre contre 534 dollars/tonne pour la même période de l’année dernière, et un cours moyen du sucre brut globalement similaire entre les deux périodes.
A la suite des efforts déployés par les pouvoirs publics notamment en matière de revalorisation des cultures sucrières d’une part, et de renforcement des incitations financières du Fonds de Développement Agricole d’autre part, tel qu’il a été prévu dans le cadre du contrat-programme de la filière sucrière 2013-2020, le taux de couverture de la consommation par la production nationale du sucre est passé de 20 % en 2012 à 49% en 2016, et devrait s’établir à 49 % en 2019.
Le rapport fait également ressortir que les prévisions de production des trois principales céréales au titre de l’année 2019 sont estimées à 51,8 millions de quintaux (MQx), en recul de près de 50% par rapport à la campagne précédente, expliquant que la production aurait été impactée par la mauvaise répartition saisonnière des précipitations, faisant que le rendement céréalier moyen se serait établi à 14,4 quintaux à l’hectare, soit 37 % de moins en comparaison avec la campagne précédente.