Dossier

Les grands chantiers de 2021

Plusieurs grands projets avaient vu leur calendrier de réalisation décalé dans le temps. La faute à la Covid-19. C’est le cas de plusieurs projets portés par le gouvernement, des collectivités locales ou encore le secteur privé. Nouveau Port Dakhla Atlantique, triplement des axes Tit Mellil-Berrechid et Guercif-Nador, nouvelle zone industrielle Casa City Shoes, montée en puissance du Plan «Génération Green», lancement des travaux de la plus grande usine de potasse d’Afrique à Khemisset,… Malgré le contexte sanitaire, les chantiers -qu’ils soient publics ou privés- seront nombreux au Maroc en 2021. Le point.

Depuis quelques années, le Maroc a investi massivement dans de grands projets d’infrastructures qui ont, pour certains, transformé profondément le tissu économique. Leur rôle est, notamment, d’appuyer le déploiement des grandes stratégies sectorielles marocaines. Mais avec la crise économique et sanitaire, plusieurs grands projets avaient vu leur calendrier de réalisation décalé dans le temps. Pour 2021, la poursuite des grands chantiers demeure une priorité pour le gouvernement, des collectivités locales ou encore le secteur privé. 

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Maintien d’une dynamique soutenue en 2021

Ainsi, l’année 2021 devrait être marquée par la poursuite des grands projets structurants visant à développer des infrastructures à même d’assurer une bonne connectivité entre les différentes régions du Royaume, mais aussi d’attirer les investisseurs et les capitaux étrangers. C’est dire que la préservation de l’effort consenti jusqu’ici en matière d’investissement en infrastructures sera un objectif cette année, le but étant de soutenir la croissance et préserver l’emploi. Avec à son actif de grands exploits comme le TGV, le port Tanger Med ou le complexe Noor, le Maroc veut maintenir sa dynamique d’investissement dans les infrastructures avec le lancement d’autres projets d’envergure tels que le port Dakhla-Atlantique, le projet assurant le raccordement du nouveau port de Nador West Med en cours de construction avec le réseau autoroutier pour une enveloppe de 4,5 milliards de DH ou l’investissement par l’ONCF pour l’acquisition du matériel roulant pour un montant de plus de 1,6 milliard de DH.

Les opérations programmées au titre de 2021 concernent aussi l’infrastructure portuaire. Celle-ci connaitra une dynamique de développement de plusieurs projets, notamment la poursuite de la réalisation du port Nador West Med d’un coût de 9,88 milliards de DH dont le taux d’avancement à fin juin 2020, a atteint 48% et le démarrage des travaux relatifs aux ouvrages de protection du port de Casablanca pour un coût global estimé à 1,08 milliard de DH.

En 2021, il est prévu dans le cadre du programme national pour l’approvisionnement en eau potable et l’irrigation, le lancement des travaux de construction de 5 grands barrages dans les régions de Marrakech-Safi, de Casablanca-Settat, de Béni Mellal-Khénifra, de Souss Massa et de l’Oriental.

Le secteur privé ne sera pas en reste. La société britannique Emmerson Plc, par exemple, prévoit de lancer la construction d’une usine de potasse d’une valeur de 400 millions de dollars à Khemisset d’ici…

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