Transport

Maroc : Heetch accompagne les auto-entrepreneurs

Moins de deux années après son lancement officiel au Maroc, Heetch Maroc, la plateforme IT qui met en relation passagers et taxis, passe la vitesse supérieure.

La filiale marocaine de la startup française éponyme est devenue depuis peu l’un des tous premiers bénéficiaires du statut d’agrégateur d’auto-entrepreneurs lancé par Maroc PME en 2019, dans le cadre de sa nouvelle stratégie 2025 et notamment son volet de renforcement des partenariats locaux qui vise à encourager et accompagner le parrainage des TPE et auto-entrepreneurs par le secteur privé. 

Heetch Maroc bénéficiera grâce à ce statut d’une subvention de quelques milliers de dirhams par auto-entrepreneur, ce qui permettra de financer partiellement un investissement de plusieurs millions de dirhams que la filiale, créée en fin 2017, compte déployer pour former plusieurs centaines de nouveaux chauffeurs de taxis et, surtout, les équiper en tablettes spéciales leur facilitant le traitement des demandes de courses qui leur sont acheminées par la plateforme Heetch et permettant la diffusion d’annonces et d’informations pour les passagers. 

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Ce nouveau projet devra permettre rapidement à Heetch Maroc de doubler de nombres de taxis « affiliés » pour atteindre la barre de 2.000 chauffeurs dès 2020 sachant qu’après un déploiement réussi à Casablanca, Rabat et Marrakech, l’objectif est, désormais, de couvrir à court terme Tanger, Agadir, Fès et Méknès. 

Rappelons qu’à son lancement en France en 2013, Heetch avait opté pour un business model d’économie du partage à destination des jeunes noctambules en mettant en relation des conducteurs qui étaient des particuliers avec des passagers pour se déplacer la nuit. Après une lourde condamnation en 2016, la startup s’est reconvertie vers un modèle de VTC plus classique, mais en se résolvant à ne plus être sur la ligne de crête de la réglementation de transport (comme c’est le cas d’autres acteurs du VTC comme le leader mondial UBER) et ce, en décidant de s’associer exclusivement avec les taxis professionnels. C’est ce qui a contribué à sa percée sur le territoire marocain sans heurts avec la puissante corporation des taxieurs (ce qui fut le cas d’ailleurs d’UBER avant de fermer sa filiale marocaine). 

 
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