Nema Capital lance un OPCI dédié à l’éducation
Le rush vers la création des OPCI (Organisme de Placement Collectif en Immobilier) se précise. En effet, Nema Capital vient de créer une nouvelle structure dénommée Nema Immo Invest 1. Dotée d’un capital initial de 12 millions de DH, cet OPCI devra bientôt hériter des actifs immobiliers du groupe Yamed Capital (la maison mère de Nema Capital au côté du groupe Société Générale Maroc) destinés au secteur de l’éducation.
Constitués progressivement depuis 2018, ces actifs estimés à plusieurs centaines de millions de DH, comptent essentiellement des actifs dédiés à l’enseignement supérieur privé, notamment des campus et résidences étudiantes opérées par l’Université Internationale de Casablanca, l’EM Lyon (Casablanca Marina) ainsi que l’Université Privée de Marrakech (UPM). Aussi, l’actif de départ du nouvel OPCI et la qualité de ses locataires ne devraient point trouver de mal à convaincre de nouveaux souscripteurs à rejoindre l’aventure de Nema Immo Invest 1.
Quant à Nema Capital, une des premières sociétés de gestion d’OPCI à avoir été autorisée en fin 2019 par l’AMMC (Autorité Marocaine des Marchés de Capitaux), il est à son troisième OPCI lancé en 2022 après Nema Immo Invest 2 et Apexia Social Infrastructures. Pour ce dernier, dont la période de souscription s’est achevée le 29 juin à peine, l’objectif était d’atteindre quelques 1,2 milliard de DH.
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Selon les observateurs de l’immobilier au Maroc, le deuxième semestre de l’année qui démarre devra connaître un afflux encore plus massif des demandes d’agréments pour la création des OPCI au vu de la fenêtre fiscale qui prend fin au 31 décembre 2022.
Rappelons, que la Loi de finances 2021 avait acté la prorogation du régime fiscal transitoire de deux ans à partir de 1er Janvier 2021, au titre des opérations d’apports des immeubles aux OPCI réalisées par les contribuables personnes morales soumises à l’IS, ou personnes physiques soumises à l’IR professionnel (RNR/RNS), ou les particuliers soumis à l’IR sur profit foncier. Ce qui constitue une opportunité alléchante pour les investisseurs et les sociétés de gestion qui s’activent à saisir la fenêtre de la carotte fiscale avant qu’il ne soit trop tard.