Rapport

OCDE : les bonnes pratiques pour l’Afrique du Nord

Le rapport de l’OCDE pointe du doigt les lacunes de l’Afrique du Nord, notamment le retard de la R&D et les difficultés de financement.

La transformation productive en Afrique du Nord reste inachevée en raison d’une forte concentration des exportations sur le pétrole et ses dérivés, ainsi que sur les produits à faible sophistication. C’est l’une des principales conclusions du rapport « Dynamiques du développement en Afrique 2019 » publié par l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE).

Le rapport présenté à Antananarivo (Madagascar) liste d’autres freins à la transformation productive en Afrique du Nord. Il s’agit du retard dans les domaines de l’innovation et de la technologie, la faible intégration régionale et l’insuffisance des infrastructures logistiques, outre un climat des affaires peu attractif et des difficultés de financement. 

Pour autant, l’étude préconise que les politiques publiques en matière de renforcement du capital humain doivent se traduire par un soutien ferme à la recherche et développement (R&D), ainsi qu’à l’innovation, par le biais  de mécanismes de financement et de transferts technologiques. 

Le rapport de l’OCDE insiste également sur les mesures de facilitation  du  commerce intra-régional, telles que l’harmonisation des standards techniques et la levée des barrières, surtout non tarifaires, à la libre circulation des biens et des services. Aussi, soutient l’étude, l’amélioration  du climat sécuritaire et des affaires s’impose par le biais notamment de codes d’investissements attractifs et de mesures fiscales incitatives pour la  mise en place de partenariats publics-privés (PPP).

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Sur le volet continental, le rapport note que les entreprises africaines sont la clé de la transformation économique du continent, mais elles ont besoin que les pouvoirs publics mettent en place des conditions plus favorables pour qu’elles puissent prospérer. À défaut de changements radicaux des politiques publiques, la plupart des entreprises africaines risquent de ne pas être en mesure de tirer parti des avantages offerts par la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAf), un marché fort de 1,2 milliard de consommateurs.

 
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