Pharmaceutique : les professionnels marocains à l’assaut du marché ougandais
Maroc Export organise du 16 au 20 juillet 2017 une mission de rencontres professionnelles « Business to Business » (B2B), au profit du secteur marocain de l’industrie pharmaceutique, à Kampala en Ouganda. Cette mission sera marquée par l’organisation de rencontres professionnelles au profit d’une dizaine d’entreprises marocaines du secteur avec des institutionnels, des importateurs/distributeurs et des donneurs d’ordre ougandais.
Les volets de cette mission comporteront l’organisation d’un atelier de présentation du secteur de la santé et de l’industrie pharmaceutique au Maroc et en Ouganda, des rencontres B2G (Business to Government) avec les instances et organismes publics du secteur de la santé et de l’industrie pharmaceutique en Ouganda, ainsi que des rencontres d’affaires B2B avec les distributeurs de médicaments ougandais.
L’objectif de cette mission réside dans la mise en relation des professionnels marocains du secteur de l’industrie pharmaceutique avec le secteur public et le secteur privé de la santé et de l’industrie pharmaceutique ougandais, afin de promouvoir le potentiel marocain de l’industrie pharmaceutique et la recherche d’opportunités d’exportations des médicaments et/ou de partenariats commerciaux et industriels.
L’Ouganda est un pays d’Afrique centrale. La croissance économique du pays affiche un certain dynamisme depuis 2015. Pour l’année fiscale 2015-16, elle s’est élevée à 5% du PIB, et devrait atteindre 5,5% du PIB à fin 2017, tirée par les investissements publics et la reprise de la consommation stimulée par la hausse du crédit.
L’Ouganda est membre de nombreuses organisations commerciales telles que l’Organisation Mondiale du Commerce (OMC), le Marché commun de l’Afrique orientale et australe (COMESA), la Communauté d’Afrique de l’Est (EAC) et l’IGAD (Autorité intergouvernementale de Développement regroupant 7 États de la Corne de l’Afrique).
La politique commerciale du pays a pour objectif d’encourager la coopération et l’intégration en Afrique de l’Est, afin de doper la production et les recettes d’exportation. Les droits de douane et les barrières commerciales non-tarifaires sont peu élevés. La présence d’importantes ressources naturelles, l’amélioration de la sécurité nationale et le retour d’exil des entrepreneurs indo-ougandais sont les facteurs qui encouragent le commerce extérieur. L’exploitation d’hydrocarbures, qui devait commencer en 2013, a été repoussée, et devrait commencer en 2018.
La balance commerciale de l’Ouganda est structurellement déficitaire. La croissance des exportations continuera à être soutenue par le commerce régional et la production de café grandissante, même si la situation politique dans la république du Soudan du Sud, l’un des principaux partenaires de l’Ouganda avec le Kenya, affecte les flux commerciaux du pays. Par ailleurs, les importations resteront très élevées en raison des investissements dans les grands projets d’infrastructures et des besoins alimentaires.
L’Ouganda exporte essentiellement du café, des produits pétroliers, du poisson, du thé, du coton, des fleurs, des produits horticoles et de l’or principalement à destination du Kenya, du Soudan, du Rwanda, de la République Démocratique du Congo et de l’Europe. Le pays importe des produits pétroliers, des équipements industriels, des véhicules, des produits médicaux et des céréales, principalement en provenance de l’Inde, de la Chine, du Kenya, des Émirats arabes unis, du Japon et de l’Afrique du Sud, conclut Maroc Export.