QAPIMAR : un autre équipementier automobile en difficulté
Le français QAPI Group, vole au secours de sa filiale marocaine alors que la crise du Covid-19 en assombrit l’horizon. En effet, ce groupe spécialisé dans le développement, l’industrialisation, la production et l’assemblage de pièces plastiques avec solutions de traitements de surface (peinture, tampographie…) vient d’injecter pas moins de 15 millions de dirhams dans QAPIMAR, l’entité qu’il a érigée 22 ans comme sa première plateforme off-shore en dehors de l’hexagone.
Ce concours vient renforcer les fonds propres et la trésorerie de cette filiale qui emploie plus de 120 salariés sur son site industriel d’Ouled Salah (au sud de Casablanca) et dont l’exposition au secteur automobile annonce une année 2020 des plus compliquées. Il faut dire qu’une bonne partie des 14 lignes de production de QAPIMAR sont destinées pour la fabrication de pièces en plastique pour aspect intérieur véhicule et champs de vision conducteur, notamment pour des clients comme Volkswagen et Renault. Le reste, sert l’industrie de l’électroménager qui fait également partie des plus touchées par la crise économique actuelle causée par la pandémie du nouveau Coronavirus.
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L’ex-DLCM (rebaptisée Qapimar en 2017), fait partie d’un cluster automobile très largement dépendant de la reprise d’activité chez les constructeurs et équipementiers automobiles, qu’on espère graduelle à partie de ce mois. Rappelons que QAPI Group, dont la création remonte à 1964 compte aujourd’hui un centre de R&D dans son siège historique de Dordogne, ainsi que quatre unités de production dont deux en France, une en Roumanie (la plus importante avec 56% des effectifs) et celle de Qapimar. Son chiffre d’affaires consolidé dépasse les 35 millions d’euros (près de 400 millions de dirhams pour près de 400 employés).