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Qatar 2022. L’heure de vérité

Ce week-end, dès samedi 3 décembre 2022, dans ce Mondial qatari qui brille de mille feux, le football est rentré dans le dur de la compétition. Ce que les spécialistes appellent « matches couperet », ces rencontres où la défaite signifie élimination.

Sur les 32 nations qui constituaient le plateau de cette phase finale, il n’en restait, après le premier tour que 16 qui jouent les huitièmes de finale, étape qui est un exploit pour certaines équipes alors que d’autres la considèrent comme le « vrai » début de la Coupe du Monde.

Ce premier week-end du 2ème tour a paru confirmer la tendance qui voulait que les choses sérieuses ne commencent que maintenant car les rescapés du premier tour ont été passés à la moulinette. Les U.S.A, balayés les premiers (3-1) par les Pays-Bas auront le temps de se consoler. Cela n’a rien à voir avec le positivisme bien connu des Américains mais surtout parce qu’ils pensent déjà au prochain Mondial, celui de 2026, que Donald Trump a gagné haut la main face au Maroc en 2018, on s’en souvient encore. Cependant, bon courage aux U.S.A qui vont organiser avec le Canada et le Mexique (bonjour le bilan carbone dont tout le monde fait un champ de bataille pour la survie de la planète), 3 pays à des kilomètres de distance, voilà qui va changer de ce Mondial 2022 que le Qatar organise à la satisfaction générale et où Infantino, président de la FIFA trouve quotidiennement prétexte à se féliciter.

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On lui souhaitera à Mister Infantino de bien engranger tout ce qu’il va gagner de ce Mondial extraordinaire, réussi de belle manière en terre arabe, car l’avenir ne sera pas aussi reluisant pour la FIFA. N’anticipons pas de trop, et restons au Qatar où après les U.S.A, laminés sur le terrain, ce fut le tour du Sénégal que l’Angleterre a éliminé sans trop se forcer. Il est vrai que nos amis sénégalais très diminués par les absences de joueurs importants, n’avaient que leur courage à opposer à des Anglais qui rêvent de retrouver l’euphorie en 1966, année où ils vont gagner le trophée.

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Les Anglais auront à qui parler sur leur route, à commencer par les Français de Deschamps et Mbappé. Peut-être la suite de la fameuse « guerre de cent ans » qui opposa naguère les deux pays, les meilleurs amis – ennemis que l’on connaisse. Les matches de lundi vont peut-être confirmer la tendance que les favoris reprennent du poil de la bête. Circulez, veulent-ils dire aux « petits » ou supposés tels, circulez, il n’y a plus rien à voir. Qu’en sera-t-il mardi, pour Maroc-Espagne où le « petit » ne sera pas celui qu’on croit. On y reviendra.

 
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