Blog de Jamal Berraoui

Quel est le message ? par ( Jamal Berraoui )

Abelilah Benkirane est un vrai personnage pour série humoristique. Lors de l’inauguration du Salon du livre, il a déclaré << j’ai essayé en tant que propriétaire d’une imprimerie d’éditer des livres, mais j’ai échoué >>. Pour information, dans cette imprimerie il avait un associé qui s’appelle Illias Omari, c’est juste pour information. Lors de l’ouverture du Congrès des entrepreneurs maghrébins, le même Benkirane a remis le couvert. << J’étais un petit homme d’affaires, mais défaillant >>. Le Monsieur, un enseignant qui n’a jamais enseigné, mais dirige deux écoles privées, a toujours échoué. Qu’est-ce qu’il veut nous dire ? Probablement que la seule chose à laquelle il est prédisposé, c’est Chef de gouvernement. Telle qu’il la conçoit, c’est à la portée de n’importe quel quidam. On ne parle pas de ses prérogatives, qu’il a toutes abandonnées, sauf celles relatives aux nominations, parce qu’il faut bien gérer les appétits. Mais il suffit juste de signaler les comportements ridicules. Entre lui et Chabat, c’est du caniveau tout simple. Mais enfin, parlons des affaires plus récentes. On a l’explication pour le chocolat d’El Guerrouj, pas l’athlète, le ministre. Selon la dernière version, c’est son chauffeur qui a fait la commission pour sa mère, qui s’est trompé et a induit en erreur le traiteur. Pourquoi est-ce que le chauffeur, payé par le contribuable fait des courses pour la mère ?. Celle-ci ne devait-elle pas  s’acquitter de sa facture sur place comme le font toutes les personnes privées chez cet établissement, qui refuse les chèques. Et enfin, pourquoi cette dame n’a pas réclamé cette facture, même en supposant  que, bonne cliente, le traiteur lui fait crédit ? Niet, Monsieur Benkirane préfère insulter l’opposition. La femme de Khalfi, le ministre de la Communication, perçoit 400  dollars par mois de l’Organisation de la femme arabe. Elle est responsable de la question de la femme au sein du ministère de Bassima Hakkaoui. Il y a conflit d’intérêts évident. On ne participe pas à l’élaboration des politiques publiques du Maroc, en étant rétribué par une ONG internationale, dominée par les pays du Golfe qui ne sont pas franchement exemplaires sur la question. Abdelilah Benkirane, offre à  cette organisation un dîner à Marrakech. Cela fait beaucoup de 400 dollars. Les déclarations d’El Ouafa, on s’y habitue, les noukates de Benkirane c’est un humour sous-développé que certains peuvent apprécier. Mais ce  cirque permanent tourne vraiment à la débandade : La santé, l’Education Nationale, la Justice se préparent à la grève. Là, on verra si Benkirane continuera à rire, même jaune.

 
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