Culture

Essaouira. Rencontre de la Fondation Brensthurst-Oppenheimer avec «Bayt Dakira» : une symbiose spatio-temporelle

L’Afrique du Sud a été historiquement victime d’un système d’apartheid similaire au nazisme, à l’instar de la Palestine, aujourd’hui victime du sionisme, système reconnu au niveau international comme étant fondé sur le racisme. «Bayt Dakira», à Essaouira, est le meilleur exemple illustrant l’existence d’une alternative en gestation, capable d’abolir les préjugés et d’ouvrir la voie à des rapports fondés sur le respect de la diversité culturelle et des valeurs humanistes.

La visite de «Bayt Dakira», le 19 octobre, par d’éminentes personnalités de la Fondation Benthurst-Oppenheimer, est hautement symbolique. Elle révèle au monde entier le vrai visage du Royaume du Maroc, un Royaume de la diversité et de la fraternité des religions. En effet, «Bayt Dakira» est avant tout une profonde réconciliation de la formation sociale marocaine avec ses racines millénaires authentiques.

Ce haut lieu est unique en son genre au Sud de la Méditerranée et en «Terre d’Islam». C’est aussi un complexe unique abritant la Synagogue Slat Attia, espace historique de mémoire où se regroupent le Centre d’études et de recherches sur le droit hébraïque au Maroc, le Centre de recherche sur l’histoire des relations entre l’Islam et le Judaïsme et l’Institut Insania pour les humanités avancées dans le continent Africain et autour de la Mer Méditerranée.

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En fait, c’est là un projet profondément humaniste et d’une extraordinaire pertinence, fondé sur une lucidité actuellement urgente pour faire face à la résurgence des fanatismes et des confusions volontaires ou involontaires, sources de la haine et de la violence aveugle.

«Bayt Dakira» est effectivement un lieu emblématique d’histoire, de mémoire, de spiritualité et de pédagogie. Il contient en germe le projet d’alternatives et de dépassement de certaines visions aujourd’hui sources de conflits et de drames, au niveau mondial.

Dans l’immédiat, «Bayt Dakira» a déjà contribué, dans son rayonnement local, national, régional, continental et international, à la destruction de tabous et de dogmes pour faire place à l’affluent hébraïque, une des principales composantes et richesses de l’identité marocaine, unie et plurielle.

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La culture judéo-marocaine, juste hier quasi-enterrée et menacée de disparition, bien que profondément enracinée dans l’histoire du Royaume, a pu ainsi être ressuscitée pour nourrir à nouveau la diversité culturelle marocaine ancestrale. Et cela à Essaouira, cité millénaire, jouissant d’une histoire singulière et riche de plus de 3000 ans. De l’extrême Sud à l’extrême Nord de l’Afrique, la rencontre de la Fondation Brensthurst-Oppenheimer avec « Bayt Dakira », à Essaouira, offre une magnifique symbiose spatio-temporelle.

 
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