Après les notaires et les avocats, les médecins du secteur privé ont, à leur tour, manifesté leur colère vis-à-vis des modalités d’application des mesures fiscales du PLF 2023 lors d’un sit-in qu’ils ont organisé devant le parlement, ce lundi, à Rabat.

Les réactions aux mesures fiscales du Projet de loi de Finances 2023 se poursuivent. Les médecins du secteur privé rejettent eux aussi les mesures fiscales approuvées par le gouvernement. Ils ont dénoncé aujourd’hui lundi 21 novembre devant le siège du Parlement à Rabat ces mesures qui auront pour effet, selon les manifestants, d’appauvrir les médecins appelant à la justice fiscale tout en tenant compte de leurs revendications.

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Plusieurs groupes professionnels des médecins privés ont répondu présents à l’appel au rassemblement. Il s’agit du Syndicat national des ophtalmologues libéraux, l’Association marocaine des cardiologues, l’Association des cardiologues privés de Rabat-Salé-Kénitra-Témara, la Coordination des médecins généralistes du privé, l’Association des gynécologues obstétriciens privés de Rabat, la Chambre syndicale des biologistes, l’Alliance des neurologues libéraux du Maroc, le Syndicat national des nutritionnistes, endocrinologues et diabétologues du Maroc et l’Association Rabat-Rhumato.

Les manifestants réclament la suppression de la retenue à la source qui constitue une double imposition fiscale pour le médecin, et qui contredit aussi le principe de la déclaration fiscale en vigueur au Maroc, et une révision de la fiscalité des professions de santé ainsi qu’une révision du tarif de référence en vigueur depuis 2006. Ils revendiquent également le droit d’exercer en tant que personne morale, la suppression de la procédure de retenue à la source.

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Les médecins ont par ailleurs fait part de leur intention d’adhérer au projet royal lié à la protection sociale, appelant le gouvernement à assumer pleinement ses responsabilités dans l’accompagnement du médecin du secteur privé dans la mise en œuvre de ce projet important.