Diplomatie

Sahara marocain : une autre puissance mondiale s’apprête à emboîter le pas aux États-Unis

Alors que les États-Unis viennent de confirmer auprès des Nations unies leur proclamation de la reconnaissance de la souveraineté du Maroc sur le Sahara, le régime algérien qui n’est pas encore sorti de sa torpeur risque d’essuyer un nouveau coup de massue au cours des prochains jours.

Selon des sources autorisées, un autre pays européen -et non des moindres- s’apprêterait à emboîter le pas à la première puissance mondiale en proclamant, à son tour, sa décision de reconnaître la marocanité du Sahara. Ce qui représenterait, de facto, un autre clou dans le cercueil des projets séparatistes soutenus viscéralement par un régime algérien dont la ferveur idéologique initiale d’un combat d’arrière-garde a laissé place, depuis quelques années, à l’entêtement d’un vaincu…. Mêlé sans doute à une haine recuite du voisin de l’ouest.

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Aussi, une telle nouvelle victoire politique et diplomatique du Maroc marquerait un jalon important auprès de l’ONU qui plaide depuis des années, sans grand résultat d’ailleurs, pour une solution politique. Il faut rappeler que les négociations entre le Maroc et les séparatistes du Polisario entamées sous l’égide des Nations unies en 2009 à Manhasset (dans la banlieue de New York) sont au point mort depuis le printemps 2019 à cause de l’inflexibilité du Polisario et ses parrains à Alger qui appellent à l’organisation d’un référendum d’auto-détermination ; lequel est techniquement et humainement impossible à mettre en œuvre.

Le nouveau soutien de taille attendu au cours des prochains jours ferait-il changer de discours au secrétaire général des Nations unies qui a affirmé au lendemain de la décision des États-Unis que « sa position sur le Sahara restait inchangée » et qu’ « il demeure convaincu qu’une solution à la question du Sahara est possible, et doit se conformer aux Résolutions 2440 et 2548 du Conseil de Sécurité ». Rien n’est moins sûr, mais les cartes seront probablement à rebattre au sein du Conseil de Sécurité, organe exécutif par excellence des Nations unies auquel les États-Unis viennent de demander il y a deux jours à travers une lettre officielle signée par Kelly Craft, ambassadrice-représentante des États-Unis auprès de l’ONU, d’inclure la proclamation américaine de la marocanité du Sahara comme document du Conseil de Sécurité.   

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Au demeurant, si l’année 2020 a été celle des succès tous azimut de la diplomatie marocaine, celle qui s’annonce est, surtout, porteuse d’espoirs que ce soit pour l’humanité toute entière qui s’attend avec impatience de surmonter l’énorme crise économique et sanitaire générée par le Covid-19 ou pour le règlement définitif de la question du Sahara où la proposition sérieuse, crédible et réaliste d’une large autonomie sous souveraineté marocaine est la seule base d’une solution juste et durable… comme d’ailleurs l’a rappelé le président américain Donald Trump presque mot à mot dans son tweet, désormais historique, du 10 décembre 2020.  

 
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