Digitalisation

Transformation numérique. Le Maroc veut devenir un hub digital en Afrique

Le Maroc nourrit de grandes ambitions dans le domaine de la transformation numérique et n’entend surtout pas lésiner sur les moyens. Selon Sara Lamrani, secrétaire générale du ministère de la transition numérique et de la réforme de l’administration, la stratégie nationale de transformation numérique, en cours d’élaboration, vise à faire du Maroc un hub digital pour accélérer son développement social et économique.

« Il s’agit de promouvoir des services publics digitalisés, catalyseurs de la satisfaction des citoyens et facteurs d’attractivité à l’international, ainsi qu’un écosystème de services digitaux attractifs pour s’intégrer aux chaînes de valeur mondiales », a précisé, le 10 novembre, Sara Lamrani lors des Assises nationales de la souveraineté numérique 2022. Elle a souligné que l’accent est aussi mis sur la promotion d’un territoire d’éclosion des startups digitales pour adresser les besoins locaux et rayonner à l’international, un marché marocain pour répondre aux besoins des citoyens et accélérer la compétitivité des entreprises, de même qu’une terre de production et d’accueil de talents pour faire du digital un gisement d’emplois à forte valeur.

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Selon la secrétaire générale, la stratégie de transformation numérique sur laquelle travaille son département a pour objectifs en outre d’accélérer l’inclusion numérique et d’améliorer les services publics numériques. « A cet égard, plusieurs rencontres ont eu lieu avec des acteurs nationaux du numérique, en plus des sorties régionales pour être au plus près des usagers dans le but de co-construire cette stratégie », a-t-elle poursuivi. Sara Lamrani a également rappelé que le nouveau modèle de développement donne une importance particulière à la souveraineté numérique, placée parmi les principaux défis à relever pour assurer une mobilisation pleine du potentiel des technologies numériques dans les chantiers de développement du pays. « Pour assurer la souveraineté numérique, le NMD a souligné particulièrement l’importance du renforcement du cadre légal visant à assurer la confiance numérique des acteurs et des utilisateurs et de permettre l’interopérabilité », a-t-elle affirmé.

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Il s’agit notamment d’accélérer la production des textes de lois et décrets d’application sur la cybersécurité et la propriété intellectuelle, mais aussi de mettre en place le cadre institutionnel permettant la pleine reconnaissance juridique des échanges numériques et la valeur juridique des documents digitaux. « Sous cet angle, le Royaume a adhéré à plusieurs conventions internationales en la matière, tels que la convention de l’union africaine sur la cybersécurité et la protection des données à caractère personnel (Convention de Malabo) et la Convention de Budapest sur la cybercriminalité relative au renforcement de la coopération et de la divulgation de preuves électroniques », a-t-elle aussi assuré.

 
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