Un Marocain promu secrétaire général adjoint de l’Union pour la Méditerranée
Secrétaire général de l’Union pour la Méditerranée (UpM) depuis 2012, Fathallah Sijilmassi a achevé son deuxième mandat en mars dernier.
Et depuis juillet dernier, un autre Marocain a intégré la seule organisation euro-méditerranéenne intergouvernementale réunissant les 28 pays de l’Union européenne et les 15 pays du Sud et de l’Est de la Méditerranée. Il s’agit de Rachid Maaninou qui y occupe depuis deux mois le poste de secrétaire général adjoint de l’UpM chargé du Développement des Entreprises et de l’Emploi. Avant sa nomination au secrétariat de l’Union pour la Méditerranée, Rachid Maaninou occupait la position de chef de la Division des études économiques au ministère marocain des Affaires étrangères et de la coopération internationale. Il a été nommé inspecteur général au ministère de la Jeunesse et des Sports et a également passé près de dix ans à l’Office national marocain du tourisme (ONMT) en tant que directeur des Opérations. Dans le secteur privé, le nouveau Secrétaire général adjoint de l’UpM chargé du Développement des entreprises et de l’emploi, a été directeur général d’Al Qudra Holding Abu Dhabi, un fonds d’investissement public basé aux Émirats arabes unis. Ce titulaire d’un MBA et d’un BA en ingénierie hôtelière par l’Université de Toulouse en France, a également travaillé en tant que consultant indépendant pour de nombreuses entreprises au Maroc.
Aujourd’hui, c’est un grand défi qui l’attend dans sa nouvelle fonction de secrétaire général adjoint de l’UpM chargé du Développement des entreprises et de l’emploi. En effet, la région euro-méditerranéenne a l’un des taux de chômage les plus élevés au monde. Pour cela, l’UpM s’est engagée dans la mise en œuvre de projets et initiatives spécifiques axés sur le développement des entreprises, les opportunités d’emploi et les compétences relatives à l’employabilité. Ainsi, l’organisation cherche à mettre particulièrement l’accent sur les jeunes et les femmes, pour ainsi traiter des problématiques transversales telles que la promotion de l’autonomisation socio-économique des femmes et l’amélioration de l’employabilité des jeunes. Elle ambitionne aussi d’accorder une attention particulière aux très petites, petites et moyennes entreprises (PME), vecteurs d’innovation et de croissance économique dans la région méditerranéenne. Un beau challenge aussi pour Rachid Maaninou !