Canada. Leurs enfants ne dormant plus pour jouer à Fortnite, ils saisissent la justice
Un juge canadien a approuvé un recours collectif intenté par trois parents qui affirment que leurs enfants sont devenus accros au jeu vidéo Fortnite.
Les plaignants disent que leurs enfants ne dorment plus, ne mangent plus et ne se douchent plus à cause de leur addiction au jeu. Dans des dossiers judiciaires, ils ont noté que l’Organisation mondiale de la santé avait reconnu la dépendance aux jeux vidéo en 2018. Le procès est contre le fabricant du jeu, Epic Games, et sa filiale canadienne. À l’intérieur de la clinique pour aider les adolescents accros au jeu, Epic Games a fait valoir que la dépendance aux jeux vidéo n’est pas un trouble psychologique reconnu, rapporte la BBC. Les plaignants avancent également que le jeu de tir et de survie « encouragerait des dépenses excessives ».
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Le jeu en ligne populaire a rassemblé plus de 350 millions de joueurs en ligne. Légende média, Des millions de personnes aiment jouer, mais pour quelques-uns, cela peut entraîner une dépendance Bien que le jeu soit gratuit, les joueurs paient pour utiliser l’argent du jeu appelé « V Bucks ». Le jeu aurait rapporté plus de 9 milliards de dollars (7,3 milliards de livres sterling) dans le monde. L’un des enfants cités dans le procès a joué plus de 7.700 heures en moins de deux ans.
L’action en justice prétend que le jeu a été délibérément développé pour être « très addictif ». Le juge de la Cour supérieure du Québec, Sylvain Lussier, a jugé que la poursuite n’était pas « frivole ». Il a comparé la compréhension actuelle de la dépendance aux jeux vidéo à la prise de conscience précoce de la dépendance au tabac : « L’effet nocif du tabac n’a pas été reconnu ou admis du jour au lendemain. » Il a statué que les joueurs qui vivent au Québec et qui ont éprouvé des symptômes de dépendance après avoir joué à l’édition Battle Royale de Fortnite depuis le 1er septembre 2017 peuvent se joindre à l’action en justice.
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Dans les mois à venir, le concepteur de jeux vidéo devra se défendre devant les tribunaux québécois d’avoir développé et commercialisé un produit « dangereux et nocif », d’avoir omis d’en divulguer les risques et d’avoir lésé des mineurs avec son système de monnaie personnalisée.